CSDHI – Des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants ont risqué leur vie contre les mollahs d’Iran au cours des 100 derniers jours pour défendre la liberté, la démocratie et l’égalité. Selon les rapports des Moudjahidines du peuple d’Iran (MEK), les forces de sécurité ont tué plus de 750 personnes et en ont blessé des milliers d’autres.
Selon diverses informations, plus de 30 000 personnes ont été arrêtées et soumises à des viols, des harcèlements et des tortures. Comme on ne sait pas grand-chose du sort des personnes disparues dans les rues, le compte devrait s’alourdir au fur et à mesure que de nouveaux rapports seront publiés.
Le soulèvement contre les mollahs d’Iran ayant attiré des personnes de tous âges, la répression a été aveugle, de nombreux mineurs ayant été tués ou ayant disparu dans les « maisons sûres » ou les cachots du régime.
Selon un rapport de la commission des affaires étrangères du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), qui s’appuie sur des informations provenant du réseau MEK à l’intérieur de l’Iran, au moins 65 enfants âgés de deux à dix-sept ans ont été tués.
Il convient d’insister sur le fait que ces chiffres ne comprennent que les cas confirmés et que le nombre réel d’enfants victimes est sans doute plus élevé, certaines familles hésitant à révéler le nom des victimes en raison des menaces permanentes du régime.
La tragédie est également visible dans les slogans des manifestants contre les mollahs d’iran, qui ont été criés dans tout l’Iran et par les Iraniens vivant à l’étranger : « Nous ne voulons pas d’un régime tueur d’enfants ». Bien que l’exécution de personnes de moins de 18 ans soit clairement interdite par le droit international, elle est profondément ancrée.
Le régime a tenté d’étouffer le soulèvement du peuple iranien au cours des trois derniers mois en recourant à une répression brutale, qui a uni des personnes de toutes les générations et de tout l’Iran pour demander le renversement du régime. Le 8 décembre, le pouvoir judiciaire a exécuté le premier manifestant à Téhéran, suivi par la pendaison publique d’un deuxième manifestant quatre jours plus tard à Mashhad.
Néanmoins, en l’absence de tout effort réel pour améliorer la vie des gens, et alors que la longue ligne de dissidence se développe rapidement et sans précédent, le soulèvement populaire n’a d’autre choix que de survivre à la dictature et à l’inaction mondiale.
Le régime des mollahs d’Iran ayant démontré de manière éclatante qu’il n’a pas la capacité ni même la moindre volonté de changer de cap, il n’y a pas d’autre option que le changement de régime. La communauté internationale doit s’unir derrière le peuple iranien, accepter sa volonté et reconnaître son droit à résister et à se défendre.
Source : Stop au Fondamentalisme