CSDHI – Le système judiciaire du régime des mollahs continue d’ouvrir des dossiers et de prononcer des peines de prison, ainsi que des châtiments inhumains, à l’encontre des manifestants qui ont participé aux vastes protestations.
Sepideh Salarvand
Sepideh Salarvand, anthropologue, écrivain et militante des droits de l’enfant, a été condamnée par le tribunal révolutionnaire de Téhéran à deux ans de prison, à une interdiction de quitter le pays pendant deux ans, à une interdiction d’adhérer à des groupes sociaux et politiques et à la préparation d’un document de recherche de 80 pages sur les questions de l’amour de la patrie et de la condamnation de la trahison.
Samaneh Dadgar
Samaneh a été condamnée à cinq ans de prison pour « rassemblement et collusion visant à porter atteinte à la sécurité nationale » par le tribunal révolutionnaire d’Abhar. En outre, le juge Mohammadi de la 2e cour pénale d’Abhar l’a condamné à 74 coups de fouet et à une amende de trois millions de tomans au lieu de quatre mois de prison.
Melle Dadgar réside dans la ville de Hidaj, dans la province de Zanjan. Lors des manifestations nationales du 22 septembre, les forces de sécurité l’ont appréhendée et transférée à la prison de Safarabad, à Zanjan, puis à la prison d’Abhar. Elle a été libérée sous caution fixée à 500 millions de tomans jusqu’à la fin de la procédure.
Vida Rabbani
Cette journaliste a été condamnée à sept ans et trois mois de prison par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran. Elle a été condamnée à 15 mois de prison pour « propagande contre l’État » et 15 mois pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale ».
Vida Rabbani a été arrêtée à Téhéran le 24 septembre 2022. Elle a un historique d’arrestations et de condamnations suite à ses activités précédentes.
Sepideh Ahmadkhani
Si la décision est confirmée, la peine sera réduite à cinq ans. La justice l’a condamnée à cinq ans de prison et 74 coups de fouet pour « rassemblement et collusion », ainsi qu’à un an de prison et 74 coups de fouet pour « trouble à l’ordre public ».
Sepideh Ahmadkhani est titulaire d’une licence d’architecture de l’université de Zanjan. Elle est étudiante en master d’architecture à l’université de Melli. Dans la nuit du 23 septembre 2022, les forces de la sécurité l’ont arrêtée à son domicile. Puis, elles l’ont libérée temporairement après 26 jours de détention moyennant une caution de 600 millions de tomans. Les forces de sécurité ont également saisi ses effets personnels, dont son téléphone et son ordinateur portable.
Il lui a également été interdit de quitter le pays, d’utiliser des téléphones portables ou des appareils intelligents, ou d’appartenir à un groupe ou une organisation politique, sociale ou religieuse pendant deux ans. Elle doit également travailler pendant trois mois, quatre jours par semaine, dans un centre d’aide sociale pour personnes âgées de la province de Téhéran. Elle doit également rédiger un document de recherche de 80 pages sur l’importance de la sécurité dans les sociétés humaines, la condamnation de la trahison et le patriotisme.
Source : Stop au Fondamentalisme