CSDHI – Les manifestants de Téhéran et d’autres villes bravent tous les obstacles pour poursuivre leurs manifestations avec un élan croissant, profitant de chaque occasion pour écrire des slogans contre le régime et brûler les panneaux d’affichage, les affiches et les bannières de propagande pro-régime. Les manifestations en Iran se sont étendues à au moins 282 villes, et plus de 750 personnes ont été tuées tandis que plus de 30 000 ont été arrêtées par les forces du régime, selon des sources des Moudjahidines du peuple d’Iran (MEK).
Les habitants du quartier de Narmak à Téhéran ont scandé des slogans anti-régime lundi, malgré les conditions hivernales extrêmement rudes. Pendant ce temps, les travailleurs et les retraités à travers l’Iran ont continué à protester contre les faibles pensions, les mauvaises conditions économiques et les retards de paiement des salaires. Parmi eux, des retraités de l’industrie des télécommunications du régime, des travailleurs des mines de cuivre à Sirjan, des travailleurs à temps partiel et des employés de la compagnie pétrolière d’État, ainsi que des travailleurs de l’usine sidérurgique Bardsir Mashiz à Kerman.
À Paris, plus de 10 000 Iraniens épris de liberté et partisans de la coalition de l’opposition iranienne, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), se sont rassemblés pour exprimer leur solidarité avec les manifestations de la révolution en cours en Iran. La manifestation massive et le défilé dans les rues de Paris ont montré la volonté croissante du peuple iranien de poursuivre son combat pour la liberté.

Maryam Radjavi a délivré un message aux 10 000 personnes rassemblées à Paris, soulignant l’histoire des luttes du peuple iranien, depuis le renversement de la dictature du Shah en 1979 jusqu’au soulèvement actuel dans les rues d’Iran pour une République démocratique.
« A l’occasion de l’anniversaire de la révolution antimonarchique, à la lumière du glorieux soulèvement en Iran, et du prix continu payé en vies humaines dans les rues, le mot révolution a émergé et triomphé, brisant les jougs du Shah et de la tyrannie des mollahs. En l’absence des véritables dirigeants iraniens, qui ont été tués ou emprisonnés, c’est [le fondateur du régime des mollahs, Ruhollah] Khomeini qui a pris en charge la révolution.

Plusieurs éminents politiciens et législateurs européens de France, du Royaume-Uni, de Belgique et d’autres pays ont prononcé des discours forts lors de cet événement, exprimant leur soutien continu aux aspirations démocratiques du peuple iranien, y compris son rejet total de toute forme de tyrannie.
En réalité, il était l’héritier du trône du Shah, élevant à de nouveaux sommets l’héritage des crimes et des atrocités perpétrés par le Shah et son père », a-t-elle expliqué.
« Nous nous trouvons au milieu d’une nouvelle révolution démocratique lorsque notre peuple aspire à une République démocratique, libérée de la violence de la torture, de l’oppression, de la dépendance, et la dictature, qu’elle soit drapée d’un turban ou d’une couronne reste une dictature », a conclu la présidente élue du CNRI.
Source : Stop au Fondamentalisme