CSDHI – Les étudiantes ont été particulièrement touchées, car le régime utilise l’éducation comme moyen de pression sur cette classe intellectuelle et éprise de liberté.
Zahra Rahimi, étudiante en chimie à l’université de Yazd, a été interdite d’étudier pendant deux ans par le conseil disciplinaire de l’université de Yazd. Lors de sa troisième audition devant le comité disciplinaire, le président de l’université l’a insultée, ce qui a provoqué chez elle un malaise cardiaque qui a nécessité l’appel d’une ambulance. De même, quatre étudiantes de l’université de Damghan ont été interdites d’étudier pendant un semestre, et leurs décisions d’appel disciplinaire ont été confirmées objectivement.

Niloufar Mirzaii, étudiante en graphisme à l’université Al-Zahra
Dans un autre cas, Niloufar Mirzaii, étudiante en graphisme à l’université Al-Zahra, a été arrêtée et détenue lors de manifestations nationales. Après sa libération, elle a été suspendue de ses études pendant deux semestres par le comité disciplinaire de l’université Al-Zahra.
Shakiba Hoshiar, étudiante en génie mécanique à l’université Razi, a été privée d’enseignement pendant deux semestres (2,5 ans) par le comité disciplinaire pour avoir participé à des rassemblements d’étudiants et d’étudiantes lors des manifestations de 2022. De même, l’université des sciences médicales de Tabriz a interdit à 16 étudiants en médecine d’assister aux cours pour avoir participé à une manifestation contre l’empoisonnement d’écolières.

Shakiba Hoshiar, étudiante en génie mécanique. Il ne lui reste plus qu’un semestre pour obtenir son diplôme
Aida Ghorbani, étudiante en langue italienne à l’université de Téhéran, a été privée d’enseignement pendant un semestre malgré son appel. Elle a également été expulsée de la résidence universitaire sans préavis ni notification du verdict. En outre, son choix de cours a également été annulé.
Ces étudiantes n’ont commis aucun crime, si ce n’est celui de rechercher la liberté et la justice. Zahra Rahimi s’est exprimée sur Twitter après sa guérison : « Quand l’Iran, quand l’humanité comprendront le bonheur ? Je suis désolée pour cette cruauté. Je suis désolée pour ceux qui m’ont amenée au bord de la mort ».

Aida Ghorbani, étudiante en langue italienne à l’université de Téhéran
La suppression de la communauté étudiante par le régime est une violation des droits de l’homme fondamentaux et de la liberté académique. Le refus de l’éducation aux étudiants reflète la crainte du régime de voir des jeunes gens éduqués et informés, capables de remettre en cause ses politiques oppressives. La communauté internationale doit s’élever contre cette violation flagrante des droits de l’homme et soutenir la quête de liberté et de justice des étudiants iraniens.
Source : Stop au Fondamentalisme