CSDHI – Dans le récit effrayant d’une nation au bord de la ruine économique, une entreprise profondément troublante est sortie de l’ombre en Iran : le trafic illicite d’organes humains.
Un récent article publié par le journal officielJahan-e Sanat a braqué les projecteurs sur cet horrible commerce, révélant une tragédie humaine d’une ampleur sans précédent.
L’article, intitulé de manière provocante « Les marchands de vie », a déclenché une profonde onde de choc au sein de la théocratie iranienne au pouvoir, ce qui a conduit le gouvernement à ordonner sa suppression immédiate.
Pourtant, l’histoire qu’il raconte, celle d’une population désespérée qui vend des parties de son corps pour survivre, en dit long sur la spirale de la crise économique et sur le marché noir florissant des organes humains. Un marché en ligne florissant facilite encore ces transactions, les prix grimpant en flèche en raison de la demande et de la rareté de certains groupes sanguins.

Malgré les lois strictes du régime contre le commerce d’organes, l’escalade des prix a poussé de nombreux Iraniens à vendre leurs organes, non seulement à l’intérieur du pays, mais aussi à l’étranger, en Irak, en Turquie et dans les Émirats arabes unis. Ces transactions font souvent appel à des intermédiaires, dont beaucoup ont été accusés de fraude, ce qui complique encore la situation et met en danger la vie des vendeurs désespérés.
Le désespoir s’étend au-delà des chômeurs, englobant les ouvriers, les parents isolés et la classe ouvrière qui se retrouvent acculés par la crise économique et contraints d’échanger leurs organes vitaux pour survivre.

Les ramifications physiques et psychologiques du commerce d’organes sont considérables, entraînant des complications qui changent la vie, des risques d’infection accrus, des erreurs chirurgicales et des problèmes de santé à long terme. Les conséquences éthiques et juridiques, associées à la charge émotionnelle, nuisent durablement au bien-être des vendeurs.
Il est alarmant de constater que le commerce d’organes ne se limite pas aux centres urbains de l’Iran, mais qu’il est répandu dans tout le pays. L’inflation et la flambée des prix ont poussé d’innombrables personnes dans une situation désespérée, vendant leurs organes pour assurer leur subsistance. Les histoires de personnes telles qu’un ouvrier de 22 ans et une mère célibataire qui vendent leurs reins pour survivre mettent en lumière la triste réalité de ce commerce troublant.

Les disparités de revenus se sont accrues de manière exponentielle et la rhétorique du gouvernement des mollahs semble de plus en plus détachée de la dure réalité de la vie de ses citoyens.
Ces récits affligeants rappellent avec force la crise économique dévastatrice à laquelle l’Iran est confronté et qui entraîne une lutte désespérée pour la survie de la population. Ils mettent en lumière le besoin urgent de changements systémiques pour inverser la sombre trajectoire et s’attaquer au dénuement généralisé qui alimente le commerce d’organes.
Source : Stop au Fondamentalisme