CSDHI – Depuis 42 ans, l’Iran subit la dictature brutale des mollahs, dénuée de toute compassion pour les droits humains et la dignité, plongeant une grande partie de la population dans une pauvreté absolue. Pour étouffer tout soulèvement et toute opposition potentiels, les mollahs emploient des tactiques agressives pour réprimer les manifestations.
Un récent compte-rendu du Conseil des droits humains des Nations unies a soulevé des inquiétudes quant à l’augmentation alarmante des exécutions constatée en Iran au cours des derniers mois. Il est choquant de constater que le régime des mollahs a procédé à plus de dix exécutions par jour, principalement sur la base d’accusations douteuses telles que le trafic de stupéfiants et le blasphème.
Ces exécutions sont un moyen pour le régime de répondre aux préoccupations en matière de sécurité, notamment à la suite des manifestations nationales de 2022. Il est évident que la motivation première de cette vague d’exécutions réside dans le maintien du contrôle. Les annonces officielles révèlent qu’au cours des trois dernières semaines seulement, le régime a exécuté plus de 81 prisonniers. En outre, le mois de mai a vu l’exécution de 209 personnes, ce qui laisse présager une trajectoire qui pourrait dépasser le total de l’année précédente.
À la lumière de ces circonstances désastreuses, une question essentielle se pose : Comment le peuple iranien peut-il s’émanciper de cette dictature oppressive ?
À maintes reprises, le peuple a tenté par tous les moyens d’obtenir des changements dans le pays. Cependant, face à des mollahs qui maintiennent un contrôle absolu sur les forces militaires et de sécurité, il semble qu’il n’y ait pas d’autre recours que de recourir à la force pour se libérer de cette dictature théocratique médiévale oppressive. Les crimes contre l’humanité commis par le régime ont atteint des niveaux inimaginables, ne laissant au peuple d’autre choix que de prendre des mesures plus radicales.
Lors d’un incident déchirant, Kian Pirfalak, 10 ans, accompagné de ses parents, a connu un destin tragique aux mains des forces de sécurité du régime. Cet horrible incident a non seulement coûté la vie à Kian, mais a également laissé son père gravement blessé et paralysé. Les parents de Kian réfutent les affirmations du régime selon lesquelles les personnes qui ont pris leur voiture pour cible étaient des criminels ou des voleurs. Ils affirment que ce sont en fait les forces de sécurité du régime qui ont déclenché le barrage meurtrier.
Pour ajouter à l’angoisse, le régime des mollahs a arrêté plusieurs jeunes gens ordinaires et a l’intention de les soumettre à des tortures brutales et à des aveux forcés, ouvrant ainsi la voie à leur exécution imminente.
La perte de la vie de Kian est un emblème tragique des innombrables enfants qui ont été victimes de la répression impitoyable du régime lors des manifestations nationales qui ont éclaté en septembre 2022. On estime qu’au moins 43 enfants ont perdu la vie lors de la répression brutale et oppressive de ces manifestations.
Il est essentiel de reconnaître que le cas de Kian Pirfalak n’est qu’un des nombreux incidents pénibles qui reflètent la réalité plus large des 3 000 personnes qui ont perdu la vie au cours des récents soulèvements. Tout aussi alarmant est le ciblage délibéré et brutal d’individus par des forces de sécurité impitoyables, qui a conduit de nombreuses personnes à perdre la vue après avoir été intentionnellement touchées au visage.
Un exemple poignant est celui de Mohsen Shekari, condamné à mort pour avoir barricadé une rue, mis le feu à une poubelle et blessé un membre des forces Basij du régime. Il est choquant de constater que sa peine a été exécutée sans délai, ce qui témoigne du mépris total du régime pour la vie humaine et les droits de la défense.
Dans un autre cas très troublant, deux jeunes hommes, Mohammad Hosseini et Mohammad Mahdi Karami, accusés d’avoir assassiné un membre des forces Basiji, ont été exécutés en l’espace de deux mois seulement. En outre, plusieurs autres personnes ont été condamnées à de lourdes peines de prison allant de trois à quinze ans pour leur implication présumée dans le même incident.
En revanche, en ce qui concerne le procès pour l’acte odieux consistant à abattre un avion civil ukrainien en 2020, entraînant la perte tragique de 176 vies innocentes, le régime a fait preuve d’un mépris déconcertant à l’égard de la justice. Le monde a été témoin de la procrastination et de la tromperie du régime, puisqu’il a fallu trois ans pour que les accusés soient jugés. En fin de compte, les auteurs ont été condamnés à une peine de 13 ans de prison seulement, ce qui a renforcé le sentiment d’injustice entourant cet événement dévastateur.
Il ne fait aucun doute que face à un régime barbare des mollahs dont l’essence même est liée à la cruauté, au crime et à l’injustice, la question se pose : Quelles actions peuvent être entreprises pour faire face à une force aussi redoutable ?
Reza Pahlavi, le fils du Shah déchu, et ses partisans suggèrent que le peuple poursuive ses protestations par des manifestations silencieuses et civiles et des activités passives. Il rejette toute forme de résistance active contre le régime.
Il a déclaré un jour : Ceux qui disent « nous ne pardonnons ni n’oublions » veulent promouvoir le sentiment de vengeance. À mon avis, cela ne sert à rien ».
Il est évident que cette approche est insensée et inefficace face à un régime comme celui de Khamenei et de ses acolytes. Les partisans de cette approche ne reconnaissent pas la détresse du peuple, alors qu’ils vivent eux-mêmes loin de tout danger et se prélassent dans les richesses volées de la nation, jouissant d’une vie de luxe et de prospérité. La solution qu’ils proposent ne sert que les intérêts du régime répressif des mollahs.
Dans une situation où le régime répond aux protestations pacifiques par des balles, des gaz lacrymogènes, des tortures et des exécutions, la résistance devient le seul recours pour ceux qui ne veulent pas endurer une vie d’humiliation sous le règne cruel et criminel de Khamenei.
Source : INU