CSDHI – Des amputations ont été effectuées en secret dans des prisons en Iran sans les que ces châtiments barbares soient annoncés aux médias, a admis un responsable du régime.
Le Procureur sortant d’Ispahan, Mohammad Reza Habibi, a également révélé que l’Iran exécute des militants de l’opposition en prétendant à tort que ce sont des criminels.
Habibi a déclaré au journal gouvernemental Asr-e-Iran : « Au cours de l’année dernière, cinq prisonniers ont été amputées des doigts en prison. « A cause des ennemis à l’extérieur du pays, les organes de presse n’ont pas été informés des amputations ».
Il a également admis : « Les membres d’un groupe qui avait agi contre la sécurité nationale du pays ont été identifiés par les forces de sécurité de la province et deux des leaders du groupe ont été pendus ».
Habibi a ajouté que « le père d’un des hommes exécutés appartient au Monafeghine » – (terme péjoratif du régime iranien pour les Moudjahidines du Peuple d’Iran (OMPI).
Il a déclaré que le pouvoir judiciaire avait agi avec une totale fidélité vis-à-vis du mot d’ordre de « vitesse, précision et esprit de décision » comme cela a été ordonné par le guide suprême, Ali Khamenei.
Le régime iranien ne publie pas de statistiques sur les exécutions, mais il y a eu un flot d’information en provenance de tout le pays, concernant des exécutions, ces derniers jours.
Selon les informations que la Résistance iranienne reçoit tous les jours des prisons à l’intérieur de l’Iran et fournit à des organisations internationales des droits de l’homme, le nombre réel d’exécutions en Iran est plus élevé que celui qui a été annoncé officiellement.
L’augmentation des violations des droits de l’homme, dont font partie les amputations et les exécutions, vise à aviver la peur et la terreur dans la population et à empêcher les citoyens d’exprimer leur opposition.