CSDHI – Le régime en Iran n’a pas adopté le système des triangles de couleur comme les nazis dans les camps de concentration pour distinguer les prisonniers entre eux. Mais comme les nazis, il traite mieux les droits communs que les détenus politiques et utilise les premiers pour opprimer davantage les seconds.
Depuis quatre mois, 75 détenus politiques de la section 350 d’Evine à Téhéran ont été envoyés en Quarantaine dans la section 7 du pénitencier. Ils sont gardés dans un sous-sol, composé de quatre pièces sans fenêtre. Les prisonniers vivent dans l’humidité, au milieu de la vermine grouillante sur les murs et sur leurs corps. Beaucoup sont atteints de maladies cardiaques, respiratoires et dermatologiques qui ne cessent d’empirer.
Les prisonniers sont biens entendus privés de soins médicaux, une nouvelle torture que le régime pratique désormais, préférant laisser agoniser ses victimes dans d’horribles douleurs. Ces 75 n’ont pas le droit à la moindre visite.
Depuis l’arrivée à la présidence d’Hassan Rohani, la « modération » des mollahs se traduit par une répression accrue, 1200 exécutions, des conditions épouvantables dans les prisons, les femmes vitriolées et poignardées et des rafles à grande échelle.