CSDHI – Il est à noter un retard intentionnel dans le transport des urgences médicales et un blocus médical cruel au camp Liberty qui continue avec son lot d’obstacles à l’accès libre aux soins.
Le 15 décembre 2014, alors que toute la coordination nécessaire au transport à l’hôpital de cinq malades avait été faite, à la dernière minute et sans aucune raison, les agents irakiens ont empêché leur départ, leur faisant rater tous leurs rendez-vous.
Le même jour, et sur la prescription du médecin irakien du camp, une habitante devait être hospitalisée d’urgence pour une crise d’appendicite. Cependant, sur ordre du major irakien Ahmed Khozair, les services de renseignement ont retardé le départ, laissant cette patiente se tordre de douleur quatre heures durant sous prétexte de vouloir changer son interprète ; il a fallu changer trois fois d’interprète.
A nouveau, le 16 décembre, sur ordre d’Ahmed Khozair, trois patients ont été contraints d’aller consulter à l’hôpital sans interprète et deux autres malades ont dû en changer trois fois. L’ambulance est donc partie avec deux heures de retard, et ils ont raté la plupart de leurs rendez-vous. Le médecin de l’un des malades avait quitté l’hôpital. Un autre malade sans interprète n’a pu se faire comprendre du médecin, qui au lieu de lui faire passer une radio du pied, lui a mis un plâtre. Un autre malade a raté un rendez-vous pris de longue date et qui a dû être repoussé d’une semaine.
La Résistance iranienne appelle l’ensemble des instances internationales des droits humains, l’OMC et les autres organes concernés de l’ONU, à faire lever ce blocus inhumain qui a déjà couté la vie à 22 habitants. Vu les engagements pris par l’ONU et le gouvernement américain sur la sécurité et le bien-être des habitants du camp Liberty, la Résistance iranienne les appelle à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ce blocus et assurer aux habitants un libre accès aux soins médicaux.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 17 décembre 2014