CSDHI – « Aujourd’hui, le monde entier célèbre la Journée internationale des droits humains. C’est une très bonne occasion pour rappeler c’est une bonne occasion pour exprimer notre grande préoccupation sur la situation des droits humains en Iran et des militants de l’opposition iranienne dans le camp Liberty en Irak qui sont membres de l’OMPI », a déclaré l’eurodéputé Eduard Kukan.
L’ancien ministère slovaque des affaires étrangères s’exprimait le 10 décembre au Parlement européen à Bruxelles, dans une réunion du groupe interparlementaire des Amis d’un Iran Libre (FOFI), aux côtés de Maryam Radjavi la dirigeante de l’opposition iranienne, et de nombreuses personnalités :
« Ce que nous entendons dans les informations porte surtout sur les négociations nucléaires avec l’Iran, qui sont dans une impasse. Malheureusement les crimes de ce régime commis contre son propre peuple ne font pas la Une des médias, ce qui est très triste.
Les femmes en Iran ont été la cible d’agressions à l’acide et l’Iran sous le soi-disant « modéré » Rohani occupe la seconde place mondiale en termes de nombre d’exécutions.
Ce régime suit activement un programme secret d’armes nucléaires, soutient pleinement Bachar Assad en Syrie et constitue le principal parrain du terrorisme au Moyen-Orient. Nous sommes donc face à un hors-la-loi international.
Au Parlement européen, nous avons beaucoup de sympathie pour la Résistance iranienne dirigée par Mme Radjavi. Ce mouvement a beaucoup souffert. Toute personne affiliée à l’OMPI peut être exécutée en Iran. L’OMPI a aussi été la victime d’une propagande massive et d’une campagne de désinformation par le régime iranien.
Cela nous donne le message que le mouvement de Mme Radjavi pose une grande et véritable menace à ce régime.
Nous espérons que la nouvelle direction de l’Union européenne aura une approche différente vis-à-vis des violations des droits humains en Iran, une approche qui devrait être : pas de compromis avec l’Iran sur les droits humains. »