CSDHI – Un officiel du régime iranien a révélé que durant l’année dernière, il y a eu 4600 décès à Téhéran, à cause de la pollution atmosphérique dans cette ville.
Rahmatollah Hafezi, président de la commission « santé et environnement » du conseil municipal de Téhéran, a déclaré le mardi 20 janvier à l’agence de presse officielle Tasnim : « Selon les chiffres du ministère de la santé, durant l’année dernière, 4.600 habitants de Téhéran ont décédé des suites des maladies provoquées par la pollution atmosphérique dans cette ville. »
Il a demandé aux services gouvernementaux de contrôle de la qualité de l’air de publier les résultats de leurs enquêtes et ne pas cacher la réalité de la pollution atmosphérique à Téhéran.
Ces dernières années, la pollution atmosphérique est devenue un véritable enjeu de santé publique dans les grandes villes en Iran. Le régime iranien refuse de consacrer les ressources nécessaires pour réduire la pollution et améliorer la qualité de l’air dans les zones urbaines en Iran.
Les rapports montrent que le Grand Téhéran (une agglomération de plus de 12 millions d’habitants) fait partie des mégalopoles les plus pollués au monde.
Ahwaz, Sanandaj et Kermânchâh (les chefs-lieux de trois provinces situées à l’ouest de l’Iran) font partie des villes les plus polluées en Iran.