CSDHI – Activiste civile Atena Daemi, arrêtée par les Gardiens de la Révolution, le 11 octobre 2014, a été mise sous pression en la plaçant en isolement pendant une longue période afin d’obtenir ses aveux concernant ses liens avec Ahmed Shaheed, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme en Iran.
Les allégations soulevées contre Faraghdani sont : propagande contre l’Etat, relations avec des étrangers et actions contre la sécurité nationale. Le juge Moghise lui avait déclaré au cours de la première session des audiences : « Les accusations qui pèsent sur vous sont très graves et si vous ne les reconnaissez pas, je vous enverrai dans la prison de Varamin Gharchak ». Malgré la fin des enquêtes préliminaires et en raison de sa longue détention dans de mauvaises conditions d’hygiène et du manque d’accès à la lumière du soleil, elle souffre de problèmes de peau, les fonctionnaires du pouvoir judiciaire du régime iranien continuent de s’opposer à sa mise en liberté provisoire pour bénéficier d’un traitement médical.
Source : Hrana