CSDHI – Le siège médical contre le camp Liberty, qui abrite les opposants iraniens, doit cesser et les habitants doivent être reconnus comme des réfugiés par les Nations Unies, ont appelé les avocats britanniques dans une lettre aux Nations-Unis.
Kirsty Brimelow, présidente du « Bar Human Rights Committee of England and Wales (BHRC) », a écrit au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, pour exprimer sa «profonde préoccupation» concernant les conditions inacceptables du camp, dont voici un extrait:
«Le gouvernement irakien a manqué à ses obligations pour le respect des droits humanitaires et des droits de l’homme de ces réfugiés et ne leur a pas fournit la sécurité et la protection nécessaire, comme convenu dans le protocole d’accord signé en 2011 avec la MANUI. Par conséquent, les réfugiés ont été la cible de nombreuses attaques aux missiles.
« Les autorités irakiennes imposent aussi un siège médicale cruel contre le camp et ont interdit aux réfugiés le libre accès aux soins médicaux. Ce comportement est contraire à l’article 14 du pacte international des Nations unies relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, que l’Irak a ratifié en 1971.
« Ceci a incité la condamnation des organisations médicales internationales qui considèrent que le siège met la vie des réfugiés en danger. 23 personnes sont mortes à ce jour en raison de ce siège médicale.
« Compte tenu de cette situation déplorable, nous demandons que le camp Liberty soit reconnu comme un camp de réfugiés sous la supervision du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Nous appelons également l’ONU et la communauté internationale à prendre les mesures nécessaires pour s’assurer que le gouvernement irakien mette fin au siège du camp et garantisse un accès sans restriction aux soins médicaux par les réfugiés. «