CSDHI – Saeed Mohammad Ibrahimi, un militant des droits de l’homme dans le domaine des droits des femmes et un membre du comité des « Mères endeuillées du parc Laleh », est poursuivi par la justice par le bureau n° 28 du tribunal de la révolution de Téhéran.
Une source proche de la famille de ce militant a dit qu’il est accusé de «vpropagande contre l’Etat » en raison de ses « liens avec Ahmad Shaheed et les familles des prisonniers politiques ». Mohammad Ibrahimi est l’un des prisonniers qui a subi de sévères tortures dans la prison d’Evine, mentionnées par le Rapporteur spécial de l’ONU, Ahmad Shaheed. Ibrahimi a été arrêté le 13 décembre 2010 par des agents du ministère des renseignements, pour avoir agi contre la sécurité nationale, insulté le Guide suprême et mené une guerre silencieuse contre l’Etat. Il souffre de dépression nerveuse suite à ses longues détentions en isolement. Après avoir passé huit mois en isolement dans les quartiers 209 et 240 d’Evine, tout en subissant des tortures physiques et psychologiques, il a perdu la mémoire pendant huit mois et ne reconnaissait même plus les propres membres de sa famille.
Condamné à une peine d’emprisonnement de cinq ans, en avril 2012, Ibrahimi a été soumis à des pressions dans la prison parce qu’il réfutait les rapports au sujet des tortures qu’il avait subies.
On dit que sept autres prisonniers, y compris ceux qui sont encore en prison et d’autres qui ont été libérés, ont également été convoqués par le tribunal.