CSDHI – Un grand nombre de gardiens répressifs de la tristement célèbre prison d’Evine de Téhéran ont attaqué la section 350 de cette même prison, quelques jours avant l’anniversaire de l’attaque brutale de l’année dernière, au cours de laquelle un certain nombre de prisonniers politiques ont été gravement blessés.
Le raid contre la section 350 qui détient actuellement quelques 40 prisonniers politiques a été mené sous le prétexte de mener une inspection.
Le nombre de gardiens de prison impliqués dans l’inspection étaient beaucoup plus élevés que les prisonniers politiques et ils étaient accompagnés des fonctionnaires de la prison.
En avril dernier, la section 350 de la prison d’Evins a été la cible d’un raid sauvage de la part des forces répressives du régime suite à leur protestation. Au cours de ce raid sauvage du 17 avril 2014 sur la section 350, les hommes de main du régime ont battu et blessé plusieurs prisonniers.
L’Organisation Internationale des droits de l’homme incluant Amnesty International a condamné ce raid.
Les coups portés ont été particulièrement concentrés sur un certain nombre de prisonniers, accusés d’appartenir à l’Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran.
Le raid du 12 avril à Evine a été suivi d’une attaque violente, lundi, dans la prison de Gohardacht, contre la section de la prison où des prisonniers politiques sont détenus.
Les gardes ont attaqué le hall 12 de la section 4 de la prison de Gohardacht et ont transféré le Prêtre Saeed Abedini, M. Khaled Hardani et M. Mostafa Eskandari en isolement. Les agents répressifs ont maltraité et harcelé le Prêtre, Saeed Abedini.
Protestant contre les mesures répressives et le transfert de prisonniers politiques en isolement, le Prêtre Abedini et Monsieur Hardani ont entamé une grève de la faim.
Le régime iranien a intensifié les mesures répressives dans les prisons pour intensifier la peur et l’intimidation dans la société et parmi les prisonniers politiques, et ce, dans le but d’empêcher toute expression publique de la dissidence contre le régime à la suite de la marche arrière du Guide suprême du régime des mollahs dans les négociations nucléaires dans le domaine de l’accord « cadre » .