CSDHI – Le 3 mai, en Iran de nombreuses personnalités de la défense des droits humains, des droits des femmes et des prisonniers politiques s’étaient rassemblés devant le tribunal de Téhéran.
Ce jour-là, le juge potence Salavati, devait examiner dans un simulacre de procès le cas de Narguesse Mohammadi (en vert), vice-présidente du foyer des défenseurs des droits humains et membre de la campagne Légam.
Après la rencontre de cette dernière avec Catherine Ashton en mars 2014, elle avait été mise en examen, pour atteinte à la sécurité nationale. On saisit toute la fragilité d’un régime qui sanctionne la moindre velléité de faire connaitre la réalité de la répression en Iran.
Du coup de très nombreux militants sont non seulement venus la soutenir mais on écrit au juge pour lui dire qu’ils étaient solidaires de Narguesse Mohammadi et que si elle était condamnée, ils demandaient la même condamnation.
Ce beau courage pour ceux qui sont passés par l’enfer des prisons en Iran comme Nassrine Sotoudeh (foulard blanc, au milieu) et le Dr Maleki (avec une canne), ou ceux qui ont vu mourir leurs enfants comme la mère du jeune blogueur Sattar Behechti tué sous la torture – elle tient la photo de son fils supplicié – s’affiche dans leur sourire et leur moral.
Source : Iran Manif