CSDHI – La crise aiguë qui frappe l’Iran en raison de la politique économique désastreuse des mollahs et des milliards dilapidés dans les guerres en Irak, en Syrie et au Yémen frappent de plein fouet les Iraniens.
L’agence Phrate en persan a cité le 29 mai les propos de Fatemeh Danechvar, chargée du service des affaires sociales de la municipalité de Téhéran. Cette partisane pure et dure du régime des mollahs vient d’annoncer des chiffres accablants. En effet elle affirme que la capitale iranienne abrite 20.000 SDF, dont 5000 femmes.
En persan on les surnomme « ceux qui dorment dans des cartons ».
Elle souligne que le nombre de femmes en détresse totale a augmenté d’un tiers par rapport à l’an dernier et de deux tiers par rapport à 2013.
Elle n’hésite pas à expliquer que les femmes SDF « sont prêtes à se vendre pour 5000 tomans (un peu plus d’un euro) pour acheter la drogue qu’elles consomment ».
Pas une seule phrase de compassion pour cette population doublement écrasée par la crise et les discriminations sexuelles. La ville de Téhéran manque cruellement de services et d’équipements sociaux pour prendre en charge ces victimes de la politique désastreuse des mollahs.