CSDHI- Le régime iranien a amputé les mains de deux prisonniers dimanche dans la prison centrale de Machhad, au nord-est de l’Iran. Sur la photo, une machine à amputer.
Une des victimes, identifiée par ses seules initiales M.E., est un prisonnier de Machhad de 26 ans, a affirmé lundi Khorasan, quotidien contrôlé par l’État. La deuxième victime n’a pas été identifiée: le témoignage a simplement indiqué que le jeune homme a été transféré de la province de Khorasan Jonubi à la prison de Machhad pour y recevoir sa sentence.
Les médias d’État ont déclaré que les deux hommes avaient été arrêtés pour vol.
Le mois dernier, un religieux iranien de haut rang, représentant du Guide Suprême dans la province d’Hormozgan (sud de l’Iran), a demandé à ce que ces punitions inhumaines soient davantage appliquées.
Alors qu’il était en visite à Machhad, Ghulam-Ali Naeem a déclaré : « Si les mains de quelques-uns des voleurs étaient coupées, cela servirait d’exemple pour les autres et la sécurité serait rétablie. »
« Amputer quelques doigts rétablirait la sécurité dans la société; alors pourquoi ces punitions ne sont-elles pas toujours appliquées ? » a-t-il demandé.
En décembre dernier, l’Assemblée Générale des Nations Unies a vigoureusement dénoncé la violation flagrante des droits de l’homme par le régime iranien.
La résolution critique l’utilisation par le régime iranien de châtiments inhumains, parmi lesquels les coups de fouets et les amputations.
La 6ème résolution des Nations Unies vis-à-vis des violations des droits de l’homme en Iran a également blâmé la dictature des mollahs pour l’augmentation des exécutions, des pendaisons en public et des exécutions de mineurs.
Le régime iranien a dévoilé en 2013 un appareil terrifiant destiné à couper les doigts. Cet appareil, digne d’un film d’horreur terrifiant, fonctionne comme une scie circulaire qui guillotine les doigts des prisonniers.
Depuis qu’Hassan Rohani a pris le pouvoir en tant que président de ce régime clérical, près de 1800 personne ont été exécutées et des centaines d’autres ont été sujettes à des châtiments avilissants ou inhumains tels que l’amputation, les coups de fouet ou l’humiliation en public qui consiste à les faire « parader » dans les rues. »
Le Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI) a condamné à de multiples reprises les châtiments médiévaux infligés par ce régime clérical et a appelé à un renvoi de cet affligeant dossier des droits de l’homme en Iran au Conseil de Sécurité de l’ONU.