CSDHI – A Sirjan (au sud-est de l’Iran), des agents en civil patrouillant les rues de la ville ont arrêté au moins 32 personnes qui avaient omis d’observer le jeûne pendant la journée durant le mois sacré du ramadan, a déclaré le commandant de la police dans cette ville.
Le colonel Hadi Samareh, le commandant de la police de Sirjan – dont les propos ont été cités par l’hebdomadaire Pasargad – a déclaré : « Les agents de la police patrouillent dans les rues dans la ville de Sirjan ont verbalisé ou arrêté les individus qui n’observaient pas le jeune dans l’espace public pendant le mois de ramadan.»
Samareh a précisé que, jusqu’à présent, au moins 32 personnes ont été arrêtées, dix restaurants ont été inspectés et un café a été fermé car il avait laissé à la disposition de ses clients des chichas.
Samareh a dit que la police avait envoyé des « unités d’infiltration » (des agents en civil) pour patrouiller dans les rues et appréhender toute personne qui mangerait dans l’espace public ou qui servirait des clients pendant la journée.
En Iran, toute personne qui mangerait ou boirait dans l’espace public pendant la journée durant le mois de ramadan peut être condamné à 74 coups de fouet et à une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux mois, ont menacé les magistrats du régime des mollahs. Des Patrouilles spéciales ont été stationnés dans des rues et dans des parcs publics pour réprimer ceux qui boiraient, mangeraient ou fumeraient dans l’espace public.
A Chiraz (ville située au sud de l’Iran), au moins 500 personnes ont été arrêtées et la majorité d’entre eux ont été condamnées à la flagellation parce qu’elles avaient omis d’observer le jeûne pendant la journée durant le mois sacré du ramadan, a dit le vice-procureur général de régime dans cette ville.
L’année dernière, un chrétien en Iran avait ses lèvres brûlées avec une cigarette pour avoir mangé pendant la journée durant le mois de ramadan. Ce châtiment barbare a été exécuté en public dans la ville de Kermânchâh.
Le nombre de flagellations en public a augmenté de façon considérable en Iran. Le régime des mollahs utilisent ce type de châtiments barbares dans le but de répandre la peur parmi la jeunesse du pays et éviter toute expression publique de la dissidence.
Les vrais chiffres de condamnations à des coups de fouet à travers l’Iran sont beaucoup plus élevés que ceux annoncée officiellement.