CSDHI – Durant le mois de Ramadan, cette année, les fonctionnaires de police et du pouvoir judiciaire dans les villes en Iran ont pris de sérieuses mesures. Le nombre d’arrestations de groupe et les verdicts judiciaires dans toutes les provinces sont très significatifs.
Yazdi, le responsable de l’Assemblée des experts, a appelé les forces de sécurité de l’Etat la semaine dernière à ne pas se contenter d’émettre des avertissements à ceux qui enfreignent le jeûne et d’adopter des « actions physiques » en cas de besoin.
Une action ferme envers ceux qui ne respectent pas le jeûne pendant le mois de Ramadan était une demande de longue date des fonctionnaires de l’Etat en Iran.
Résultat : le plan consistant à « s’occuper de ceux qui ne jeûnent pas » a été adopté, et chaque année, ces mesures font partie des priorités des forces de sécurité de l’Etat. Le pouvoir judiciaire traite ces affaires plus urgemment que d’autres.
Cette année, durant les 5 premiers jours du Ramadan, 72 jeunes hommes et femmes ont été arrêtés dans la ville de Hamedan. Ensuite, le 22 juin des rapports ont indiqué l’arrestation de 92 jeunes hommes et femmes dans le café de l’Hôtel Shahriar à Tabriz.
Le 13ème jour du Ramadan, le substitut du procureur de Shiraz a signalé que 500 habitants de la ville avaient été interpellés pour « avoir brisé le jeûne et pour non-respect des règles ». Des mandats d’arrêt ont été émis pour 480 personnes au cours d’une seule journée, selon ce système judiciaire officiel.
Source : Hrana