CSDHI – Sous une chaleur de 50°C, dans le mois de Ramadan:Faleh Fayyadh, irakien, ordonne d’interdire l’entrée au camp de Liberty, des camions de ravitaillement en alimentations et en carburant et des véhicules vidangeurs.
Sur ordre de Faleh Fayyadh, les forces de sécurité irakiennes, basées dans la 4e entrée de l’aéroport de Bagdad, ont empêché, mardi et mercredi, 14 et 15 juillet, l’entrée dans le camp de Liberty, des camion-citerne transportant du gasoil et de l’essence, des camions de ravitaillement en alimentation et des camion-citerne destinés au vidange des eaux ménagères.
Cet ordre est transmis dans des circonstances d’une chaleur accablante, à tel point que le gouvernement irakien a été pourtant obligé de déclarer jeudi, jour de congé à Bagdad
Sur ordre de Faleh Fayyadh (chef du Conseil de sécurité nationale irakienne qui se trouve également à la tête du comité constitué pour réprimer l’opposition iranienne réfugiée en Irak), aucun véhicule, dont ceux de transport de carburant et des alimentations, ainsi que ceux destinés au vidange des eaux-vannes, n’auront plus droit d’entrer dans le camp à partir d’aujourd’hui, ont expliqué les forces irakiennes de la 4e entrée de l’aéroport de Bagdad.
Depuis quatre ans ces véhicules répondent aux besoins vitaux des résidents sur le camp. A partir du 14 juillet cependant, les forces de sécurité leur ont interdit l’entrée dans le camp et elles ont menacé les chauffeurs.
Mercredi deux camions de ravitaillement alimentaire, cinq camions vidangeurs et deux camion-citerne de gasoil et d’essence, se sont vus interdire l’entrée au camp par les forces de sécurité de la 4e entrée de l’aéroport, qui ont indiqué que sur ordre de Faleh Fayyadh, l’entrée de tout véhicule de logistique est désormais soumise à un blocus. De toute évidence, à la veille des jours fériés de l’Aïd-El-Fitr, les hommes de main du fascisme religieux au pouvoir en Iran dans l’administration irakienne tentent de créer une crise dans le camp.
Le camp de Liberty se trouve actuellement au bord d’un désastre humanitaire. Toutes les infrastructures du camp, aussi bien le système de ravitaillement en eau que les systèmes d’évacuation des eaux-vannes, la cuisine et les dispositifs de rafraichissent, fonctionnent avec des générateurs.
L’embargo sur le carburant revient à paralyser tous les mécanismes vitaux du camp, sous une chaleur de 50°C, dans le mois de Ramadan. En outre, l’interdiction d’entrée des camions vidangeurs crée une véritable crise sanitaire dans le camp. Ces mesures sont des délits flagrants et constituent des crimes contre l’Humanité. Leurs auteurs pourront être poursuivis par les tribunaux internationaux.
Le 26 juin dernier, la Résistance iranienne avait prévu dans des lettres destinées aux officiels américains et onusiens, que la dictature religieuse iranienne et son ambassade à Bagdad, avait sollicité le gouvernement irakien et la personne même de Faleh Fayyadh, pour aggraver le blocus et les mesures restrictives et répressives sur le camp de Liberty.
La Résistance iranienne appelle les Nations Unies et l’Administration américaine qui se sont engagés à maintes reprises pour sauvegarder la sécurité et la sérénité des résidents de Liberty, ainsi que les pays membres de l’Union européenne, à une action d’urgence pour contrecarrer un désastre humanitaire.
Source : Secrétariat du Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI)