Maryam Radjavi soutient les protestations des enseignants et appelle à la libération des détenus
CNRI – Les manifestations des enseignants se poursuivent dans plusieurs villes en Iran. Selon les informations reçues, de nombreux enseignants ont cessé le travail en soutien aux protestations de leurs collègues à Téhéran.
Jeudi, la majorité des enseignants ont refusé de faire classe à Oroumieh et Ardebil, dans le nord-est de l'Iran.
Le 17 mars, le ministre de l'Education du régime des mollahs a annoncé inopinément la fermeture des établissements, marquant officiellement le début des vacances scolaires du Nouvel An iranien. Or il avait été annoncé qu'elles commenceraient le 19 mars.
Le vice commandant des Forces de Sécurité de l'Etat (SFE), le général Hossein Zolfaqari a lancé des menaces en disant que "les problèmes des enseignants ont été examinés, les rassemblements ne sont pas nécessaires (…) plusieurs instigateurs ont été arrêtés. Mais je n'ai pas le chiffre exact de détenus", a rapporté l'agence de presse officielle ISNA le 16 mars.
Des informations parlent de centaines d'enseignants grévistes incarcérés et tabassés lors d'interrogatoires ces derniers jours à Téhéran.
Le 15 mars, le ministre de l'Education, Mahmoud Farchidi avait déclaré avec arrogance : "Je n'ai pas entendu parlé d'enseignants arrêtés et comme je n'ai aucune information à ce sujet, je le déments totalement (…) Ils veulent créer des crises dans le pays. Propager des informations sur des arrestations d'enseignants dans un système qui tire sa fierté de sa popularité religieuse, ne vise qu'à saper la crédibilité du régime", a rapporté l'agence de presse officielle ILNA le 15 mars.
La présidente de la République élue de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi a salué les enseignants protestataires et appelé tous les étudiants et les jeunes à les soutenir. Elle a appelé toutes les organisations de défense des droits de l'homme ainsi que les syndicats enseignants à condamner les mesures répressives du régime iranien et à tout faire pour obtenir la libération des enseignants détenus.