CSDHI – Les représentants du gouvernement iraniens ont été impliqués dans le trafic sexuel des femmes et des jeunes filles, et certains nombre d’entre eux ont forcé des filles à entrer dans des réseaux de prostitution, déclare un rapport publié par le Département d’Etat.
La républicaine, Ileana Ros-Lehtinen, indique que le rapport montre « l’irresponsabilité » de l’administration Obama à trouver un accord sur le nucléaire avec Téhéran. « L’Iran est une source, un lieu de transit et le pays de destination pour les hommes, les femmes et les enfants soumis au trafic sexuel et au travail forcé », déclare le « Trafficking in Persons Report 2015 ». « Des groupes organisés soumettent des femmes iraniennes, des garçons et des filles au trafic sexuel en Iran, ainsi que dans les Emirats arabes unis et l’Europe ».
L’Iran fait partie des six pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord qui ont été placés sur la Liste de niveau 3, le plus haut niveau de préoccupation.
« Des groupes criminels organisés forcent des enfants iraniens et immigrants à travailler comme des mendiants dans la rue et dans les quartiers marchands des villes, dont Téhéran », explique le rapport. La violence physique et sexuelle et la toxicomanie sont les principaux moyens de coercition. Certains enfants sont également contraints de travailler dans des ateliers domestiques. Il ajoute : « il y a quelques années, des fonctionnaires du gouvernement ont été impliqués dans le trafic sexuel des femmes et des filles. Des rapports ont également indiqué que certains responsables s’infiltraient dans des refuges pour jeunes fugueuses pour les forcer à intégrer des réseaux de prostitution ».
En 2013, le rapport continue à exposer que des trafiquants ont forcé des femmes et des jeunes filles iraniennes à se prostituer dans la région du Kurdistan irakien. « De 2009 à 2015, il y a eu une augmentation importante de transport de filles provenant d’Iran, à destination du Golfe, où des groupes organisés les ont exploitées sexuellement ou les ont forcées à se marier. A Téhéran, Tabriz, et Astara, le nombre d’adolescentes dans la prostitution continue d’augmenter ».
La loi de l’Iran n’aborde pas le sujet de la protection des victimes de trafic. « Les femmes victimes de violence sexuelle, y compris les victimes de trafic sexuel, sont passibles de poursuites pour adultère, qui esdéfini comme des relations sexuelles en dehors du mariage et est punissable de mort », dit le rapport.
Source : Christian Post