CSDHI, le 2 janvier 2016 – Narges Mohammadi, avocate et militante des droits de l’homme en Iran, emprisonnée, devrait être poursuivie par la branche 15 du prétendu tribunal de la révolution de Téhéran le 9 janvier. Dans cette nouvelle affaire, elle est accusée de « mesures contre la sécurité nationale », de « propagande contre l’État » et de sa participation à des campagnes telles que « l’abolition de la peine de mort ».
Mohammadi, ayant pris part à la campagne visant à abolir les exécutions, membre du centre des femmes citoyennes et responsable du conseil d’administration du conseil de la paix en Iran, a été ramenée dans la prison d’Evine, le 5 mai 2015 malgré le fait qu’elle se trouvait à l’hôpital pour être soignée et que le traitement dont elle bénéficiait n’était pas arrivé à terme. Et cela, en dépit du fait que les médecins spécialistes avaient recommandé des soins médicaux pour elle et qu’elle avait été temporaire libérée de prison en 2012.
Elle a été menacée et assignée à plusieurs reprises, et les forces de sécurité se sont rendues à son domicile et ont procédé à son arrestation en vertu d’une ordonnance rendue par le bureau du procureur de Téhéran.
Cette prisonnière souffre d’embolies et de paralysie musculaire.
Source : Radio Zamaneh