CSDHI -Alejo Vidal-Quadras, vétéran de la politique espagnole et ancien Vice-président du Parlement Européen (1999-2014), espère dans une tribune du Nouvel Economiste, espère qu’avec la visite du président des mollahs iraniens Rohani, que les dirigeants de l’Union Européenne vont trouver l’ occasion de répondre formellement à la myriade de plaintes valides et urgentes soulevées par les Iraniens en exil et les militants qui vivent encore sous le joug des mollahs.
Les dernières statistiques indiquent qu’uniquement en 2015, le pouvoir judiciaire iranien a exécuté plus de 1.000 personnes. L’année 2016 a également commencé avec plusieurs exécutions de masse, ce qui met le pays sur la bonne voie pour maintenir son record de nation au taux d’exécutions par habitant le plus élevé. Amnesty International et d’autres groupes internationaux des droits de l’homme ont également souligné le fait que certaines de ces exécutions concernent des prisonniers politiques, des personnes qui se sont vues refuser une procédure officielle, et des personnes mineures au moment de leurs infractions.
Au regard de ces informations, des rapports en provenance de l’Iran indiquent que Rohani ne s’est jamais prononcé contre ces atrocités. Bien au contraire, il les a honteusement justifiées comme application du “droit divin” et des lois d’un parlement qui représente légitimement le peuple iranien. Ces commentaires démontrent bien que Rohani n’a pas l’intention de se prononcer contre ces lois, qui permettent d’emprisonnement et l’exécution sur la base des violations du droit de la charia, de la répression envers les femmes, ainsi que d’autres infractions définies en termes vagues à l’instar de “la diffusion de propagande” et “l’inimitié contre Dieu.”
Le 28 janvier à 13H à Paris, manifestation au départ de la place Denfert Rochereau