CSDHI – Un rapport sur la vente des bébés à naître en Iran. Ce qui suit dans ce rapport n’est pas seulement un commentaire sur des faits détestables. C’est un rapport sur une réalité affreuse et tragique sous le régime des mollahs en Iran. Le fait est quedans ce pays des bébés sont vendus avant même leur naissance.
Ceci est l’histoire de l’Iran sous les mollahs ; la vente de bébés à naître ou des nouveau-nés … :
Mahmoudreza M. a admis qu’il avait acheté neuf bébés garçons et avait vendu chacun pour 9 millions de tomans (2500 $ chacun environ). L. a été arrêté et accusé de trafic de bébés.
Amerik a été arrêté sur les mêmes accusations.
Un médecin a admis la vente de huit nouveau-nés.
Une infirmière a admis avoir vendu 25 nouveau-nés;
Destruction d’un gang de commerce de bébés à Arak, à Ispahan, à Chiraz, à Téhéran …
Une femme qui avait vendu son bébé pour 210 000 de tomans (moins de 100 $), négocie à présent des bébés pour les hôpitaux avec une gamme de prix allant de 2 à 3 millions de tomans chacun (soit 1000 $).
Dans la seule ville d’Ispahan, 145 nouveau-nés ont été vendus pour un prix total de 5 milliards de tomans (5 000 000 $).
Les femmes sont le groupe social le plus vulnérable en Iran et sont naturellement devenues le principal point de vente pour les bébés. Le commerce commence avec quelqu’un qui annonce la vente et les acheteurs commencent alors à faire des offres.
Les vendeurs:
Mon mari m’a quitté quand il a découvert que j’étais enceinte. J’ai dû vendre mon bébé.
J’étais une toxicomane. Je n’avais même pas d’argent pour acheter ma drogue. Si j’avais gardé le bébé, il ou elle aurait été pire que moi. Quel que soit l’endroit où se trouve mon enfant maintenant, il est certainement plus heureux.
Mon mari a été arrêté quand j’étais enceinte. J’ai dû travailler mais j’arrivais à peine à nous nourrir moi et mes enfants. J’ai dû vendre celui-ci.
J’étais enceinte, quand mon mari a été arrêté, j’ai dû vendre mon bébé pour payer le prix du sang et libérer mon mari. Si mon mari est libéré et que je peux obtenir un peu d’argent, je rachèterai mon bébé.
Je ne sais pas qui est le père de mon enfant. Je l’ai vendu mon enfant à un couple stérile.
J’ai négocié la vente de mon enfant avant de lui donner naissance, pour rendre le processus de séparation plus facile.
Je ne peux pas payer les médicaments de mon mari. Comment pourrais-je nourrir mon enfant ?
Mon mari et moi sommes tous deux sans emploi. Nous ne pouvions pas élever notre enfant parce que nous sommes trop pauvres.
Je me suis mariée de force et je suis tombée enceinte.
Je vis dans une boîte en carton et je n’avais pas de place pour un enfant.
L’an dernier, 780 femmes toxicomanes sont mortes dans les rues. Qu’est-ce qui serait arrivé à leurs bébés si elles avaient été enceintes ? Une telle grande source d’approvisionnement bénéficiera d’une demande proportionnelle.
Ce ne sont pas tous les bébés qui sont adoptés par les couples stériles. Ceux qui ne sont pas achetés ou adoptés par des couples stériles connaissent souvent un sort affreux. La plupart de ces bébés sont séropositifs avant leur naissance. Beaucoup sont nés prématurément ou sont très faibles ou handicapés, en raison de l’état de santé de leurs parents. La plupart de ces bébés sont vendus pour devenir de futurs mendiants. Certains de ces enfants sont délibérément rendus aveugles ou estropiés par des membres de gangs, pour les rendre plus malheureux quand ils mendient. Certains de ces bébés sont les victimes de ceux qui vendent des parties du corps humain. Par conséquent, la plupart des bébés ne survivent pas à ces premiers abus et perdent la vie. C’est comme si l’on peut lire dans les yeux de ces bébés : « J’aurai voulu que ma mère me tue dans son ventre » …
La solution à ce problème catastrophique et immonde n’est ni de boycotter les mendiants avec les enfants, ni de les arrêter. Le problème doit être évalué à sa source et à la chaîne d’approvisionnement, c’est-à-dire aux conditions socio-économiques des familles et aux conditions désespérées et impossibles imposées aux femmes sous le régime des mollahs.
Voici de nouvelles histoires :
Dans un hôpital de Yaftabad, à Téhéran, une mère a donné naissance à des jumeaux, mais était incapable de payer la facture de l’hôpital. Les infirmières ont pris l’un des jumeaux en otage pendant 27 jours pour forcer la mère à payer la totalité de la facture. La mère avait payé 1,7 million de tomans (environ 500 $), mais l’hôpital a exigé $ 2000, car elle avait eu des jumeaux.
La mère a dû vendre tous ses biens pour pouvoir libérer son autre enfant. Qu’est-ce que cette mère fera si elle n’a pas eu l’argent ? Elle pourrait devenir un fournisseur.
Une infirmière a indiqué que, dans certains hôpitaux, il y a des intermédiaires qui paient la facture d’hôpital de la mère au titre du premier versement de vente de l’enfant. Il pourrait être le marché ou la demande. Selon la même infirmière, de très jeunes mères vendent leurs enfants après avoir obtenu une offre au cours des derniers jours de leur grossesse.
La racine du problème réside dans les mauvais traitements délibérés et intentionnels imposés aux femmes.
Le bien-être iranien corrompu et le système de sécurité sociale n’octroient aucun plan de protection pour les femmes sans-abri ou veuves. Tragiquement, en République islamique d’Iran, les bébés qui sont vendus sont devenus un moyen de subvenir aux besoins quotidiens de base. Les femmes non protégées vendent leurs enfants en dernier recours pour trouver un revenu pour nourrir les autres membres de leur famille ou tout simplement en espérant que leur nouveau-né pourra avoir une vie meilleure ailleurs.
Quand une femme est abandonnée par son mari, elle n’a pas d’aide gouvernementale. De même, les veuves ne sont pas protégées, ni les femmes qui soignent ou soutiennent leur famille. La plus part des femmes sans-abri ont bénéficié d’un enseignement supérieur, mais n’ont pas trouvé d’emploi. Elles n’ont aucune aide du gouvernement.
Le gouvernement iranien rassemble ses forces et organise des attaques contre les femmes pour corriger leur façon de se vêtir ou leur apparence, mais ne dépense pas l’argent de la population pour le bien-être des femmes et des enfants. Le gouvernement iranien oppressif est pleinement conscient de la puissance potentielle des femmes dans la société, et donc tente de supprimer cette menace en opprimant les femmes de toutes les manières possibles.
La lueur d’espoir pour ces femmes, c’est la Résistance iranienne qui est gouvernée et dirigée par des femmes depuis de nombreuses années. Le fait que des femmes peuvent diriger, fonctionner, organiser et lutter contre les mollahs misogynes, apporte aux femmes iraniennes l’espoir d’un avenir meilleur. L’espoir d’un jour nouveau, lorsque tous les nouveau-nés en Iran ouvriront les yeux sur une perspective prometteuse, lumineuse et brillante.