CSDHI – Le Nouvel an iranien poussé par le vent du printemps s’est arrêté à Taverny dans le Val d’Oise le temps d’un après-midi très convivial qui a réuni des Tabernaciens, des Iraniens et des Franciliens. Ils ont salué l’arrivée de l’année iranienne 1395 en célébrant Norouz.
Les convives ont pu admirer de l’artisanat, des tapis de laine et de soie, des kilims multicolores aux tons vifs et joyeux. Ils ont pu également faire le plein de fruits secs que l’on grignote à l’envi en Iran, notamment des pistaches.
A la salle des fêtes de la ville, quatre associations dont le CSDHI, avaient dressé la table pour ce repas de fête. Au menu un riz des joyaux, du yaourt au concombre et pétales de rose, des rouleaux de salade olivier, des gâteaux et nougats à la pistache et eau de rose.
Avant de commencer les festivités, la salle, debout, a observé une minute de silence en solidarité avec nos amis belges touchés dans leur chair par le terrorisme.
Puis ce fut le tour de projection de chansons folks iraniennes par des groupes d’hommes et de femmes, surtout de femmes qui sont tant réprimées par les mollahs, aux voix limpides et joyeuses. Le père Noël iranien est passé dans les habits d’Amou Norouz, longue barbe et cheveux blancs bouclés qui affiche au compteur 7000 belles années. Tout un essaim d’enfants le suivait pour obtenir bonbons et cadeaux qu’il distribuait.
Devant la scène on pouvait voir la table traditionnelle des « 7 S », avec les produits typiques des fêtes de Norouz, où printemps aidant on retrouvait des œufs colorés, cousins germains des œufs de Pâques qui se fêtaient le même jour. Les animatrices de la soirée ont expliqué en détails la symbolique de la table.
La salle a pu applaudir deux artistes, Hamid-Reza Taherzadeh, maître du Tar qui a interprété deux morceaux de musique et deux chansons, dont « le printemps est arrivée » qui est interdite en Iran. Pius est venue la grande chanteuse iranienne Marjan, qui en pleine tournée européenne dans la communauté iranienne, arrivait de Londres. Après Taverny, elle est repartie aux Etats-Unis. Elle a fait chavirer la salle qui frappait dans ses mains et beaucoup n’ont pu se retenir de danser.
La soirée s’est terminée après le repas dans une ambiance conviviale où des amitiés se sont liées, des échanges culturels permettant de mieux se connaitre, se sont multipliées.
