CSDHI – Sakineh Ouzbek, une enfant afghane réfugiée qui a été jetée depuis le balcon du troisième étage par son mari après avoir été battue, a été abandonnée à l’hôpital Chariati par les responsables de l’application de la loi, sans aucun traitement.
Sakineh Ouzbek, 15 ans, réfugiée afghane, diplômée de l’école autonome pour les enfants afghans et domiciliée à Sabachahr, a été jetée du balcon du troisième étage après avoir été battue par son mari. Elle a été abandonnée à l’hôpital Chariati par sa famille et son mari en raison des coûts élevés des soins (sept millions de toman). Ils refusent de coopérer tandis que les autorités de l’application de la loi n’ont pris aucune mesure à cet égard jusqu’à présent.
C’est Najafi, de la direction de l’association de l’aide aux enfants qui a annoncé ces informations et déclaré que « Sakineh Ouzbek est déjà âgée de 15 ans et a été forcée de se marier à l’âge de 14 ans. Le mari de cette enfant voulait l’étrangler en raison de la différence d’âge, elle a été jetée depuis le balcon du troisième étage après avoir été battue par son mari. C’est arrivé il y a deux semaines et cette adolescente a pu aujourd’hui nous contacter et nous informer ».
Najafi a poursuivi : « La question de la violence domestique et en particulier du harcèlement des filles arrive fréquemment en Iran et chez les familles afghanes, en particulier dans les petites villes. Nous ferons un suivi de ses droits. Son mari mérite d’être puni pour avoir commis une telle violence, de façon à empêcher une récidive ». Cependant la loi des mollahs ne punit pas ls violences faites aux femmes, d’autant plus si elles sont mariées. Elle donne tous les droits au mari.
« Sakineh a subi une opération de la hanche, elle a la mâchoire brisée et le tympan déchiré. Les coûts hospitaliers étaient très élevés. Son père n’a pas versé d’argent et l’adoescente a été abandonnée à l’hôpital ».
Selon les statistiques des médias officiels iraniens, 66% des femmes sont victimes de violence domestique.