CDDHI- Une militante syndicale iranienne Najibeh Saleh-Zadeh a été interrogée le 10 juin par le juge de Saghez, dans l’ouest de l’Iran, et mise en examen pour « outrage au sacré et au dirigeant de la république islamique » sur son co
mpte Facebook et dans un congrès de la CGT. Arrêtée, elle a été libérée sous caution.
Son mari, Mahmoud Salehi, syndicaliste qui a déjà connu maintes fois les prisons politiques des mollahs pour sa défense des droits des salariés en Iran, a écrit à ce propos : « le juge lui a dit à un moment qu’elle avait fait, avec moi son mari, de la propagande contre le régime dans un congrès syndical en France. » Le couple s’était rendu en mars 2013 à Toulouse au cinquantième Congrès de la CGT où Mahmoud Salehi avait pris la parole.
Jugeant ces accusations sont sans fondement, il a ajouté : » le juge peut faire traduire en persan le discours que j’ai prononcé et qui a été traduit par une dame en français pour voir que cette conférece et ce congrès n’avaient aucun rapport avec la république islamique d’Iran ni le sacré. »