CSDHI – Quoi de plus naturel que respirer. L’air appartient à tous et nul n’aurait l’idée de faire payer ce droit. Sauf … en Iran où la pollution règne en maitre, avec les mollahs, et comme eux, exige son tribut.
Dans la ville d’Arak, au centre de l’Iran, qui abrite un demi-million d’habitants,il faut de l’argent pour respirer. En effet, les files d’attente s’allongent dans les cabinet médicaux, et pas seulement des enfants ou des personnes âgées affectés par le manque d’air.
Cinq jours sur sept, l’air d’Arak est irrespirable à tel point que même les autorités, qui en temps normal restent de marbre devant les difficultés de la population, se sont mises à rouspéter.
Il faut dire qu’une aussi grande ville qui concentre le plus d’usines va devoir de mettre au ralenti après 77 jours de pollution à haut niveau. Car il n’y a pas que la pollution des usines qui entre en compte, il y a aussi la chaleur et la proxmité de la plaine sèche de Maghan d’où le vent apporte son lot de sel et de poussières.
Les maladies respiratoires ont explosé à Arak et ceux qui n’ont pas les moyens d’aller chez le docteur souffrent terriblement. Ceux qui le peuvent, doivent payer pour respirer…