CSDHI – Cela fait maintenant une semaine que l’eau a été coupée dans le quartier des jeunes de la prison de Dizel Abad à Kermanchah, dans l’ouest de l’Iran.
L’eau est ouverte seulement après minuit, et seulement pour quelques heures.
Compte tenu de la surpopulation carcérale, les besoins en eau pour l’hygiène, boire et se laver font partie des besoins de base. Les prisonniers ont organisé des rassemblements de protestation à plusieurs reprises, mais jusqu’à présent, leurs efforts ont été infructueux.
Selon le chef de la prison de Dizel Abad, le remplacement du système de plomberie est à l’origine des cooupures d’eau. Or avec les réparations prolongées de la plomberie et la négligence des autorités concernées, la situation sanitaire n’est pas loin de se transformer en véritable catastrophe.
À cet égard, les préoccupations des familles sont également à noter. Elles disent qu’en matière d’hygiène, le milieu carcéral est en soi est un endroit sale, inapproprié, désuet et malsain pour plus de 500 prisonniers, sans parler des coupures d’eau. Selon les familles, vivre dans des conditions déplorables est certainement inacceptable en termes des droits humains fondamentaux.