fr.sputniknews.com – L’eau potable, voici un sujet clé des discussions politiques de demain. Le problème de la pénurie de cette ressource, la plus précieuse de toutes, est aujourd’hui accentué dans plusieurs régions du monde. L’Iran est également confronté à la sécheresse et au déficit d’eau potable.
« Le problème du manque d’eau en Iran existe-t-il en réalité ? Une question relative, parce que si on étudie cette question à l’échelle globale, on voit que la situation dans bon nombre de pays de l’Asie de l’Ouest et de l’Afrique du Nord est beaucoup plus difficile », explique le spécialiste des ressources hydriques à l’Institut de recherches de Newcastle (Royaume-Uni) et professeur invité de l’Université du Kurdistan Seyed Mokhtar Hashemi dans une interview accordée à Sputnik.
L’expert indique que l’Iran est un pays aride qui est confronté au manque d’eau. Les ressources hydriques iraniennes subissent l’influence du changement climatique, d’un surpeuplement et d’une urbanisation croissante.
« Les programmes chargés de résoudre le problème de la quantité des ressources hydriques existent. Cependant, ils sont critiqués par la communauté d’experts. Cette critique est liée à l’absence d’estimation ou à l’insuffisance des effets sociaux, écologiques et économiques découverts, ainsi qu’à l’apparition d’autres problèmes, ce qui est essentiel pour nous », souligne le scientifique.
Selon l’expert, les questions sociales soulevées par le programme iranien de d’acheminement de l’eau d’une région à l’autre, ainsi que les questions d’environnement en général exigent une attention particulière, notamment eu égard à la culture de la consommation de l’eau et aux projets de gestion de la demande pour les ressources hydriques.