CSDHI – Tablettes et smartphones commencent à chauffer dans tout l’Iran et ailleurs dans le monde ce samedi 1er juillet. Le cœur du volcan est situé au parc des expositions de Villepinte, dans le nord de Paris, où des dizaines de milliers de personnes sont arrivées pour soutenir un Iran libre.
La campagne a battu son plein tout le printemps et connait un pic depuis une semaine. Le Hashtag #MaryamRajavi, du nom de la dirigeante de l’opposition iranienne, qui a fait vibré tout le hall d’exposition dans un tonnerre d’applaudissements à son arrivée, a atteint le 29 juin le haut du trend mondial.
Jeunes et moins jeunes, trois générations confondues, les Iraniens et leurs partisans venus du monde entier manipulent fiévreusement leur smartphone et leur Iphone. On voit les doigts s’emballer. Des vagues de posts sont larguées sur les réseaux sociaux, l’onde de choc se répandant dans les pays où la diaspora est présente, soit toute la zone démocratique.
Mais ils ne sont pas les seuls. Des centaines de personnalités politiques, culturelles, parlementaires venus des cinq continents, y vont de leurs selfies et les appareils photos crépitent. Elles ne cessent de s’étonner devant l’ampleur de la foule qui remplit les tribunes. Les tribunes des VIP, comme les tribunes du public. L’immense salle est archicomble et l’ambiance est à la fête, parce que ce n’est pas tous les jours que les Iraniens peuvent s’exprimer librement et crier leur choix pour un Iran Libre.
Le record de tweets va-t-il être battu ? L’an dernier, la campagne #FreeIran avaient engrangé 1,1 milliard de tweets dont 500 millions le jour du rassemblement. 126.000 internautes avaient accompagné ce marathon de la liberté pour l’Iran.
Des personnalités politiques de premiers plan des Etats-Unis, d’Europe et des pays arabes avaient autant tweeté que facebooké. Cette année Telegram va connaitre un succès encore plus grand parce que beaucoup d’Iraniens de l’intérieur suivent le rassemblement sur internet – avec la diffusion en direct sur une flopée de réseaux sociaux et de sites – ou à la télévision via une chaine satellite de l’opposition ou des chaines arabes. Ils ne manquent pas d’exprimer leur solidarité et leur soif de liberté sur leurs comptes Telegram, Instagram et autres.
L’an dernier des prisonniers avaient même suivi en cachette sur leur téléphone mobile les discours égrenés tout au long de l’évènement. Mais les intermèdes musicaux et artistiques sont aussi très appréciés et ce sont bien sûr des femmes, omniprésentes dans la salle comme dans la Résistance iranienne, qui chantent sur scène.