CSDHI – Le site officiel d’actualités Mashregh en Iran a publié l’image d’une annonce de vente de rein en raison de pauvreté. Un couple souhaite vendre un rein et de la moelle osseuse en raison à cause de la misère noire qui les assaillent.
L’annonce a également été publiée sur un panneau dans la rue : » Un couple désespéré veut vendre un rein et sa moelle osseuse à cause de ses problèmes financiers. Le test est prêt. Les groupes sanguins sont O+ et A+. »
Le ministre de la santé, Seyed Hassan Hashemi, a annoncé qu’il y avait 50 unités d’approvisionnement d’organes en Iran. Le ministre de la coopération, du travail et de la sécurité sociale, Ali Rabi’i a souligné que le nombre de patients dialysés augmente en Iran et que 5 000 personnes s’y ajoute chaque année.
Suite au marché en plein essor de la vente d’organes, les gangs mafieux sont entrés en compétition pour acheter et vendre les enfants. Membre du conseil municipal de Téhéran, Fatemeh Daneshvar, s’est référé aux gangs qui vendent et achètent des enfants à Téhéran, déclarant le 1 juillet 2017 à l’agence Fars que « les enfants disparaissent dans la plupart des cas et que leurs organes passent en contrebande. Après quelques temps, leur cadavre est abandonné dans les déserts sans rein et ni yeux. »
Malgré le fait que le ministre de la Santé du régime déclare que « la vente de rein n’est pas appropriée », un membre de la commission parlementaire de la santé, a justifié le 27 février 2017, qu’ « il y a beaucoup de gens qui vivent avec un seul rein ». Il a ajouté : « Qu’est-ce qui ne va pas avec la vente de reins quand une personne est pauvre et a besoin de 4900 à 7400 euros environ ? »
Selon les chiffres, 10 millions de personnes sont au seuil d’une pauvreté absolue en Iran. Le revenu de 60 % de notre population est en dessous du minimum.
Ces développements se déroulent alors que les mollahs dépensent des milliards de dollars des ressources du peuple iranien dans l’exportation du terrorisme et l’intégrisme et de la guerre dans toute la région, en particulier en Syrie, en Irak, au Liban et au Yémen pour se maintenir au pouvoir à n’importe quel prix.
Source : Les droits de l’homme en Iran