CSDHI- Le conseil national de la Résistance iranienne a publié le communiqué suivant :
Vendredi 28 août, le régime des mollahs a envoyé des milliers d’agents des Forces de sécurité de l’Etat (FSE) pour mettre fin à une cérémonie du souvenir au cimetière de Khavaran, dans la banlieue de Téhéran, par des familles des victimes du massacre de 1988. Des participants ont été arrêtés.
Des amis et parents des prisonniers assassinés affiliés à l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) et à d’autres groupes politiques ont tenu une cérémonie à la mémoire de leurs proches massacrés. Le cortège avançait dans le cimetière à raison de groupes de 100 à 150 personnes.
A un moment, ils se sont heurtés aux forces de la répression regroupant des FSE, des gardiens de la révolution et des miliciens du Bassidj.
Deux jours avant la cérémonie, le secteur de Khavaran, dans le sud-est de la capitale, avait été bouclé par les agents des FSE sur un rayon de deux kilomètres.
Ils ont bloqué les voies menant à Khavaran. Outre ces mesures répressives, les agents ont arrêté des participants et confisqué le permis de conduire de personnes qui tentaient de prendre les routes menant au cimetière. Les conducteurs ont dû aller les reprendre au commissariat de police de la place Sepah.
Khavaran est l’emplacement où une partie des 30.000 membres et sympathisants de l’OMPI et d’autres groupes, ont été enterrés dans des charniers. Ils ont été sauvagement massacrés au cours de l’été 1988.
Malgré les mesures répressives, les proches et les parents des victimes commémorent cet événement chaque année.
La Résistance iranienne appelle une fois de plus toutes les organisations des droits de l’homme à poursuivre devant la justice internationale les dirigeants du régime des mollahs pour ce massacre de 30.000 prisonniers politiques.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 août 2008