CNRI – La présidente de la République élue de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi a appelé l'ensemble des universités, des grandes écoles et des lycées à soutenir la grève des enseignants en Iran
Elle a appelé en particulier, les syndicats internationaux d'enseignants et les organisations de défense des droits de l'homme dans le monde à soutenir les enseignants qui se battent pour obtenir leurs droits élémentaires et la libération de leurs collègues emprisonnés.
La présidente élue de la Résistance iranienne a souligné que d'un coté un million d'enseignants iraniens étaient confrontés à une répression croissante alors que leurs conditions de vie ne cessent de se dégrader et leur pouvoir d'achat est en chute libre. Or, de l'autre côté, les ressources de la nation iraniennes sont pillées par les mollahs pour être déversées dans l'appareil militaire et répressif, le projet atomique, l'exportation du terrorisme et de l'intégrisme et sa gigantesque machine de propagande, qui sont tous au service de la répression.
Le 8 mars dernier, 15.000 enseignants iraniens s'étaient rassemblés devant le Majlis (parlement des mollahs) pour avertir la dictature religieuse que s'ils n'obtenaient pas leurs revendications à savoir des salaires alignés sur les ceux des autres fonctionnaires, ils se mettraient en grève en avril.
Redoutant l'ampleur d'un mouvement touchant les enseignants, les étudiants et les lycéens, le régime des mollahs n'a trouvé pour toute solution que d'intensifier la répression.
Ces deux derniers jours, les enseignants épris de liberté se sont mis en grève dans diverses villes d'Iran, notamment Téhéran, Arak, Sari, Islamchahr, Robatkarim, Chahr-Ray, et Homayounchahr.
De leurs cotés, les Forces de sécurité de l'Etat tentent de briser la grève des enseignants en lançant des raids contre leurs domiciles et en arrêtant de nombreux grévistes à Téhéran et dans d'autres villes dans le pays.
Commission de l'Education du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 17 avril 2007