Maryam Radjavi appelle au renvoi du dossier des droits de l'homme du régime devant le Conseil de Sécurité de l'ONU et exige que ses dirigeants soient traduits devant un tribunal international
CNRI – Dans la soirée, le Troisième Comité de l'Assemblée Générale de l'ONU a adopté une résolution condamnant les violations flagrantes des droits de l'homme en Iran. C'est la 54e résolution émanant d'un organe des Nations Unies.
Elle se dit «gravement préoccupée» par « la persistance des violations systématiques des droits de l'Homme et des libertés fondamentales de la population dans la République islamique d'Iran » comme «le recours à la torture et aux peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, y compris la flagellation, l'amputation, les exécutions publiques, la lapidation comme méthode d'exécution, l'exécution des personnes qui avaient moins de 18 ans à l'époque du délit, les arrestations et la répression violente des femmes exerçant leur droit d'assemblée, les discriminations croissantes et d'autres violations de droits de l'homme contre les personnes appartenant à des minorités religieuses, ethniques, linguistiques et autres, les graves restrictions de liberté d'opinion et d'expression, d'assemblée pacifique et d'association et la montée des harcèlements, l'intimidation et la persécution des défenseurs de droits de l'homme. »
La présidente élue de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, a adressé ses félicitations au peuple iranien et à tous les défenseurs des droits de l'homme dans le monde pour l'adoption de cette résolution. « Bien que la résolution ne couvre qu'une fraction des crimes du régime des mollahs, elle montre clairement que cette dictature médiévale ne mérite pas d'appartenir à la communauté internationale et devrait être isolée. »
Elle a rappelé que le régime inhumain des mollahs a établi un nouveau record de violations des droits de l'homme cette année. Les pendaisons publiques par groupe ont plus que doublé comparé à l'an dernier. Les crimes de ce régime ne se sont pas limités à l'Iran et ils ont touché d'autres pays comme l'Irak, l'Afghanistan, le Liban et la Palestine. Le fait est que le fascisme religieux au pouvoir a déclaré la guerre non seulement au peuple iranien, mais aussi aux peuples de tout le Moyen-Orient.
Mme Radjavi a déclaré qu'il est grand temps de renvoyer le dossier des droits de l'homme du régime devant le Conseil de sécurité de l'ONU et d'en traduire les dirigeants devant un tribunal international pour les violations flagrantes des droits de l'homme dont plus de 120.000 exécutions politiques, et leurs crimes terroristes à l'étranger. Les crimes du régime de trente dernières années sont des crimes contre l'humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 novembre 2007