Iran Focus, Bruxelles, 29 avril – Le Parlement européen a adopté une résolution hier, appelant l'Iran à mettre fin à ses violations croissantes des droits de l'homme.
Dans sa résolution, le parlement européen se dit « très préoccupé par la situation des droits de l'homme qui s'est détériorée ces deux dernières années et appelle les autorités iraniennes à s'engager sérieusement à renverser ce courant. »
Il condamne « l'aggravation sérieuse des violations des droits de l'homme, notamment la montée des informations sur les exécutions publiques et les flagellations »
Le Parlement européen appelle « le Conseil de l'Europe et la commission à surveiller étroitement l'application des engagement faits par l'Iran dans des moratoires dans les trois domaines clés de la lapidation, des exécutions de mineurs et des amputations. »
Il ajoute être « préoccupé par le grand nombre d'arrestations, particulièrement de femmes et de jeunes, sur la base de charges mineurs et obscures » et exprime sa « plus vive préoccupation qu'une mineure ait été récemment exécutée pour une mauvaise conduite sexuelle ».
Le parlement européen condamne « la politique abjecte de l'Iran d'arrestation et d'emprisonnement des journalistes et des cyber dissidents et l'étouffement de la liberté de la presse et des médias ». Il appelle le régime iranien à « cesser de soutenir les organisations terroristes ».
Le Parlement européen se dit aussi inquiet « du nombre élevé d'exécutions en Iran, en particulier des mineurs, et du refus de l'Iran de fournir des statistiques officielles sur la peine de mort ».
En février le PE avait adopté une résolution similaire condamnant l'Iran pour ses violations des droits de l'homme, appelant l'Union européenne à parrainer une résolution séparée, condamnant l'Iran aux Nations Unies et exigeant qu'un représentant spécial soit à nouveau nommé pour surveiller la situation des droits de l'homme en Iran.
Le PE condamne « l'augmentation sérieuse des violations des droits de l'homme, notamment la montée des informations sur les exécutions, y compris les exécutions de mineurs, les amputations, le fouet en public, une répression générale de la presse et des médias, des arrestations étendues – spécialement de femmes et de jeunes – sur des charges obscures et mineures ».