CSDHI- Dans la soirée du 21 novembre, le 3e Comité de l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution condamnant les graves violations des droits de l’homme en Iran. La mesure est intervenue malgré les tentatives frénétiques de marchandages du régime des mollahs avec quelques gouvernements pour échapper à la condamnation internationale.
Il s’agit de la 55e résolution dans ce sens votée par divers organes de l’ONU. La résolution cette année est basée sur le rapport du Secrétaire général de l’ONU concernant les violations des droits de l’homme commises par le régime iranien. Elle exprime de profondes inquiétudes sur la « poursuite des violations systématique des droits de l’homme et des libertés fondamentales de la population sous la République islamique d’Iran”, comme “la torture et les traitements ou châtiments cruels, inhumains ou dégradants comme le fouet et les amputations, les exécutions publiques, la lapidation comme méthode d’exécution, l’exécution de personnes qui avaient moins de 18 ans au moment du délit, les arrestations et la répression violente des femmes exerçant leur droit d’assemblée, la discrimination croissante et d’autres violations des droits de l’homme contre des personnes de minorités religieuses, éthiques, linguistiques ou autres, de graves restrictions continues de la liberté d’opinion et d’expression, d’association et d’assemblée pacifique, et la montée des harcèlements, de l’intimidation et des persécutions des défenseurs des droits de l’homme. »
De plus, la résolution « demande une mise à jour du Secrétaire général sur la situation des droits de l’homme en République islamique d’Iran, y compris sa coopération avec les mécanisme internationaux des droits de l’homme, lors de sa 64e session. »