CSDHI – Le conseil des droits de l’homme de l’ONU examine à Genève la situation désastreuse des droits de l’homme en Iran. De nombreux pays ont dénoncé les crimes des mollahs., notamment la France qui s'est exprimée par la voix de son représenant:
"La France est profondément inquiète de la situation des droits de l’homme en Iran. Cette situation s’est gravement détériorée durant les huit derniers mois. Les autorités se livrent à une répression sanglante contre leur propre population qui revendique pacifiquement ses droits.
Depuis l’élection présidentielle du 12 juin 2009, des dizaines de personnes ont été tuées, des milliers d’autres ont été emprisonnées, des actes de tortures et de viols ont été rapportés. La France recommande à l’Iran d’accepter la création d’un mécanisme d’enquête international, crédible et indépendant, pour faire la lumière sur ces violations.
Elle recommande à l’Iran d’accepter la visite du groupe de travail sur la détention arbitraire pour enquêter sur les conditions de détention des prisonniers. plus généralement elle recommande aux autorités, de coopérer avec les rapporteurs spéciaux, comme le rapporteur sur la torture qui se voit interdit d’accès au fonctionnement du système judiciaire et aux dérives arbitraires, pour permettre l’exercice effectif des droits de la défense.
Nous recommandons à l’Iran de ne plus recourir abusivement aux huis clos, et d’autoriser les observateurs internationaux à assister aux procès.
La France est gravement préoccupée par la forte augmentation du nombre d’exécutions en 2009. Elle recommande à l’Iran d’y mettre un terme et d’adopter un moratoire sur la peine de mort. Dans l’immédiat, nous lui recommandons de renoncer à l’exécution de mineurs au moment des faits, conformément aux engagements pris dans le cadre de la convention sur les droits de l’enfant.
La France recommande enfin à l’Iran de mettre fin aux actes de répression envers les personnes appartenant à des minorités ethniques où religieuses, notamment les Bahaïs et de respecter leurs droits."