ISJ, communiqué de presse, 16 mai – Le régime iranien a annoncé samedi 15 mai que les condamnations à mort de six prisonniers politiques, parents de résidents du camp d'Achraf et partisans de l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), ont été confirmées. Mohammad Ali Saremi, Jafar Kazemi, Mohsen Daneshpour-Moghadam et son fils Ahmad et Mohammad Ali Haj-Agha’i ont été condamnés à mort pour s’être rendus à la Cité d'Achraf et parce qu’ils ont des parents là-bas. Selon le procureur général de Téhéran, le sixième, nommé Abdulreza Qanbari, a été condamné à mort parce que « le jour de l'Achoura [soulèvement] il a envoyé des rapports directement à l'OMPI. »
La politique déclarée du régime iranien et du gouvernement irakien est la destruction d'Achraf. Les agents des services de renseignement iranien et de la force terroriste Qods, se faisant passer pour des parents de résidents d'Achraf, sont installés à l'entrée principale du camp depuis trois mois, pour torturer psychologiquement les résidents et provoquer des troubles et le chaos. Leur action vise à préparer le terrain à un massacre des habitants.
Dimanche dernier, cinq prisonniers politiques ont été exécutés, et il semble que le régime ait maintenant l'intention d'exécuter des parents de résidents d'Achraf affiliés à l'OMPI. Nous appelons l'Union européenne, le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, le Conseil de sécurité et le Haut Commissaire aux droits de l'homme à adopter des mesures urgentes pour empêcher l’exécution des prisonniers politiques en Iran. Nous demandons également qu'il soit mis fin au blocus inhumain de la Cité d'Achraf et à la torture psychologique de ses habitants par le gouvernement irakien.
Alejo Vidal Quadras
Vice-président du Parlement européen
Président, Comité international de la recherche de la justice (ISJ)