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Iran : Soins médicaux requis pour un étudiant gréviste de la faim

19 septembre 2015
in Condamnations
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Active ImageAmnesty International, 28 mai – L'étudiant et prisonnier d'opinion iranien Majid Tavakkoli, qui purge actuellement une peine à la prison d'Evin, à Téhéran, a besoin de soins médicaux de toute urgence après avoir entamé une grève de la faim aux alentours du 22 mai. Majid Tavakkoli, dirigeant étudiant de 24 ans actuellement emprisonné, a entamé une grève de la faim le 22 mai ou autour de cette date, en signe de protestation contre sa détention à l'isolement à la prison d'Evin, à Téhéran.Le 27 mai, son frère et d'autres personnes ont signalé que Majid Tavakkoli a perdu la faculté de s'exprimer, que ses problèmes respiratoires se sont aggravés depuis son placement en détention et qu'il souffre d'hémorragies internes. Son état nécessite des soins médicaux de toute urgence et Amnesty International ignore si les équipements dont dispose la clinique de la prison d'Evin permettraient une prise en charge adéquate.

 

Majid Tavakkoli a été arrêté le 7 décembre 2009 après avoir prononcé un discours lors d'une manifestation étudiante. Son avocat n'a pas été autorisé à assister à son procès, qui s'est déroulé en janvier 2010. Son frère Ali a déclaré que Majid Tavakkoli avait été condamné à cinq ans d'emprisonnement pour « participation à un rassemblement illégal », un an pour « propagande contre le régime », deux ans pour « insulte au Guide suprême » et six mois pour « insulte au président », ainsi qu'à cinq ans d'interdiction de mener des activités politiques et de quitter le pays.Majid Tavakkoli est un prisonnier d'opinion.

En mai, ses parents ont écrit au responsable du système judiciaire pour lui faire part de leur désarroi face au traitement réservé à leur fils. Ils ont notamment écrit : « Il est stupéfiant que le prix qu'il paie pour avoir participé à un rassemblement civil de ce type soit si élevé. » Ils ont souligné que la Constitution iranienne protège la liberté de réunion tant que les « fondements de l'Islam » sont respectés.

INFORMATIONS GÉNÉRALES
Majid Tavakkoli est membre de l'Association des étudiants islamiques de l'université Amir Kabir à Téhéran, où il étudiait la construction navale. En mai 2007, il a été arrêté aux côtés de trois autres étudiants à la suite de publications considérées comme insultantes envers l'islam – une accusation, selon eux, forgée de toutes pièces. Il a été torturé en détention et condamné à trois ans d'emprisonnement pour « propagande contre le régime » et « insulte au Guide suprême ». Sa peine a été ramenée à 30 mois de prison en appel ; il a été libéré en août 2008 et autorisé à reprendre ses études dans le sud de l'Iran.

Il a été de nouveau arrêté en février 2009, aux côtés de quelque 20 autres étudiants, après avoir participé à une cérémonie rendant hommage à la personne qui a occupé pour la première fois le poste de Premier ministre à la suite de la révolution de février 1979, Mehdi Bazargan. La plupart de ces étudiants ont été relâchés rapidement, mais Majid Tavakkoli et trois autres ont été détenus sans être jugés jusqu'en juin 2009. Ils ont alors été libérés sous caution. Majid Tavakkoli a fait l'objet de l'AU 113/07 (et de ses mises à jour) et de l'AU 70/09.

Il a été frappé lors de sa dernière arrestation, le 7 décembre 2009. Il quittait l'université de technologie Amir Kabir à Téhéran, où il avait prononcé un discours pendant une manifestation étudiante. Ce rassemblement était organisé à l'occasion de la Journée nationale des étudiants, le 7 décembre (16 Âzar, selon le calendrier persan) – qui commémore la date anniversaire de l'homicide de trois étudiants par les forces de sécurité en 1953. Des dizaines d'étudiants et d'autres personnes ont été arrêtés au moment des manifestations du 7 décembre, qui se sont déroulées dans plusieurs villes du pays. Amnesty International croit savoir qu'un grand nombre des personnes alors appréhendées ont été remises en liberté, mais un nombre indéterminé d'autres personnes sont maintenues en détention, dont certaines ont été condamnées à des peines de prison.

Le lendemain de son arrestation, l'agence de presse Fars – proche des pasdaran (gardiens de la révolution) et des autorités judiciaires – a publié des photos de Majid Tavakkoli portant des vêtements de femme et a affirmé qu'il était habillé de cette manière au moment de son arrestation afin de ne pas être repéré. Des sites Internet, notamment ceux de mouvements étudiants, qui soutiennent que Majid Tavakkoli a été battu lors de son arrestation, ont démenti ces affirmations en suggérant qu'on l'avait contraint à se vêtir ainsi par la suite pour l'humilier.

Depuis que Majid Tavakkoli a été pris en photo habillé en femme, de nombreux hommes iraniens ont pris des photos d'eux avec des fichus sur la tête et souvent des panneaux indiquant « Nous sommes Majid ». Ces photos ont été publiées sur Internet en signe de solidarité afin d'appeler à sa libération. Voir par exemple http://www.facebook.com/event.php?eid=198929939029#/photo_search.php?oid=198929939029&view=all

Le 19 janvier 2010, sa mère a déclaré à la station en persan de Voice of America (une station de radio et de télévision basée aux États-Unis et financée par le gouvernement américain qui émet dans le monde entier) : « Je suis épuisée après cinq ans. Sa place n'est pas en prison. Ses problèmes devraient être résolus à l'université, pas en prison. Il a droit à la liberté d'expression. Depuis trois ans, ils nous tiennent en laisse. Nous sommes constamment inquiets pour notre fils. Il n'a rien fait, mais a étudié assidûment. Il avait seulement émis un commentaire critique. Il ne mérite pas la prison. Ils ont dit que nous avions droit à la liberté d'expression. J'ai hâte de voir Majid. Je veux entendre la voix de mon fils quand je le verrai. Pour une mère, c'est important de voir ses enfants. C'est difficile d'attendre ses enfants les yeux pleins de larmes et le cœur serré. »

Les étudiants sont au premier plan des manifestations incessantes contre le résultat controversé de l'élection présidentielle de juin 2009 et contre les fréquentes violations des droits humains commises dans le cadre de l'interdiction et de la répression violente de ces rassemblements par les autorités. Des dizaines de personnes ont été tuées par les forces de sécurité, qui ont eu recours à une force excessive, des milliers ont été arrêtées – pour la plupart arbitrairement – et beaucoup ont été torturées ou soumises à d'autres mauvais traitements. De nombreuses personnes ont été jugées de manière inique, notamment lors de procès collectifs « pour l'exemple » ; plus de 80 ont été condamnées à des peines d'emprisonnement et au moins 12 à la peine capitale – bien qu'au moins l'une d'elles ait vu sa condamnation à mort commuée en peine d'emprisonnement. Jusqu'à présent, deux de ces personnes ont été exécutées.

Informations complémentaires sur l'AU 341/09, MDE 13/059/2010, 28 mai 2010.

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