lci.tf1.fr- Sakineh Mohammadi-Ashtiani, 42 ans, a été condamnée à la peine capitale pour adultère. Plusieurs pays demandent à Téhéran de revoir le jugement.
Sakineh Mohammadi-Ashtiani a été condamnée à mort pour adultère en 2006. Dans un premier temps, elle a reçu 99 coups de fouet pour avouer ce que la justice iranienne considère comme un péché. Son exécution, par lapidation, peut désormais avoir lieu d'un jour à l'autre.
A mesure que s'approche la sentence, Amnesty International et plusieurs associations de défense des droits de l'homme, relayées par son fils, ont mis son cas en avant auprès de la communauté internationale.
Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Norvège ont ainsi critiqué le projet d'exécution et demander à l'Iran de commuer la lapidation en peine de prison. "Je pense que la lapidation est une punition moyenâgeuse qui n'a aucune place dans le monde moderne et la poursuite de l'utilisation d'une telle punition en Iran constitue selon nous un mépris flagrant des droits de l'Homme", a par exemple lancé ce jeudi William Hague, le ministre britannique des Affaires étrangères.