Londres, 15 octobre 2006- Le bureau des Affaires étrangères de Grande-Bretagne a dénoncé les violations des droits humains par le gouvernement théocratique d'Iran dans son rapport annuel de 2006 sur les droits humains.
« Ces douze derniers mois, une détérioration continue de la situation des droits humains en Iran s'est produite », a affirmé le bureau des Affaires étrangères britannique.
« Des violations répétées et sérieuses de la liberté d'expression et d'association ont eu lieu. Les personnes responsables de la répression interne des années 1980 et 1990 ont été nommées aux postes de ministres du gouvernement », accuse le rapport.
« L'avenir n'est pas positif. Il semble qu'il y ait une réticence de la part du gouvernement iranien à entreprendre les réformes des droits humains nécessaires. Des discussions sur le respect des droits humains doivent être accompagnées d'un engagement résolu pour l'amélioration de la situation des droits humains », ajoute-t-il.
« Le début de l'année 2006 a vu une augmentation inquiétante du nombre d'exécutions connues comparé à la même période en 2005. Nous élevons notamment une objection contre le refus des autorités iraniennes de respecter même les règles minimums les plus fondamentales concernant l'application de la peine capitale. Un grand nombre de peines de mort sont exécutées en public. »
« Selon les principales organisations internationales de défense des droits humains, l'Iran est le seul pays à continuer d'exécuter des enfants et des jeunes délinquants en 2005. Le nombre connu de peines de mort et d'exécutions de jeunes délinquants en 2005 semble avoir augmenté depuis ces dernières années », selon le rapport.
Le bureau des Affaires étrangères a réaffirmé que les craintes de la Grande-Bretagne autour des condamnations en Iran n'étaient pas limitées à la peine de mort. « Des châtiments draconiens, tels que le fouet, la lapidation et les amputations subsistent dans le code légal », a-t-il affirmé.