Ce mouvement est mené par des centaines de réfugiés au camp Liberty en Irak, près de Bagdad, où se trouvent 3000 membres des Moudjahidine du peule d’Iran, l’opposition démocratique au régime des mollahs, ainsi que dans les villes de Genève, Londres, Berlin, Ottawa et Melbourne. Ils demandent la libération de sept opposants enlevés le 1er septembre par les forces irakiennes.
Certains grévistes ont perdu jusqu’à 25 kilos. La semaine dernière, beaucoup ont dû être hospitalisés.
Parallèlement, la vague de soutien internationale avec les grévistes prend de l’ampleur.
Dans son édition locale de Hendon et Finchley à Londres, le Times du 21 octobre 2013 écrit que le député Marc Freer s’est rendu au chevet des grévistes de la communauté anglo-iranienne, avec lesquels il s’est entretenu.
L’un d’entre eux a confié avoir demandé au parlementaire de faire tout ce qui est en son pouvoir pour faire libérer les otages d’Achraf.
D’autre part, Walid Ferhat, président de l’association des avocats égyptiens pour la défense des Achrafiens, a rendu public un message de plus de 9000 avocats arabes de 13 pays, qui apportent leur soutien à cette grève. « Avec tous nos frères et nos sœurs juristes en Egypte et dans les pays arabes, dit le message, nous saluons votre juste cause et la foi qui vous anime. »