CSDHI – La Cour d'assise de Rome a annoncé le 18 décembre que l'assassinat de Mohammad Hossein Naghdi, représentant du Conseil national de la Résistance iranienne, à Rome en mars 1993 s'inscrivait dans le cadre d'une vaste campagne d'élimination des opposants du régime iranien à l'étranger.
Le tribunal dans son verdict souligne que cet assassinat a été décidé par les plus hautes autorités du régime.
A la suite de l'arrêt de la cour d'assise de Rome, Maryam Radjavi, présidente élue de la résistance iranienne, a demandé la condamnation des cerveaux et des auteurs de l'assassinat de M. Naghdi par la justice italienne. Elle a déclaré que ce verdict rendait urgent de traduire les dirigeants du régime des mollahs dans un tribunal international pour leurs crimes contre l'humanité.
La présidente élue de la résistance iranienne a ajouté : Après le mandat d'arrêt international lancé contre Rafsandjani et Fallahian et d'autres responsable de cette dictature religieuse par la justice argentine et suisse, et après le verdict de Rome, aucune complaisance ni indulgence vis-à-vis de la répression et du terrorisme des mollahs ne peuvent être justifiées.