Agence France Presse – Mardi, l'Assemblée générale de l'ONU a exprimé sa « vive inquiétude » concernant la généralisation des violations des droits humains en Iran et a appelé Téhéran à garantir le respect total de ces droits.
Cet organisme composé de 192 membres a voté en faveur d'une condamnation de l'Iran pour ses violations des droits humains, à 72 voix contre 50 et 55 abstentions.
La résolution dénonce l'Iran pour le « harcèlement, l'intimidation et la persécution » des défenseurs des droits humains, des opposants politiques, des dissidents religieux, des journalistes, des ecclésiastiques, des universitaires, des syndicalistes et des responsables syndicaux.
Elle a fait part de sa préoccupation concernant « le recours perpétuel à la torture et à des traitements cruels, inhumains ou dégradants ou à des châtiments tels que le fouet et les amputations », ainsi que les
exécutions publiques… et la lapidation ».
Elle condamne également « les violences incessantes et la discrimination envers les femmes et les jeunes filles dans la loi et en pratique », ainsi que « la discrimination croissante et les violations des autres droits humains » des membres des minorités ethniques et religieuses, dont les Arabes, les Azéris, les Baloutches, les Kurdes, les Chrétiens, les Juifs, les Musulmans sunnites et les membres de la communauté bahaï.
Le leader de l'opposition iranienne, Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, s'est réjoui de l'adoption de la résolution par l'assemblée.
Dans un communiqué, elle a souligné la nécessité de renvoyer le dossier des droits humains de la République islamique devant le Conseil de Sécurité de l'ONU et a appelé à « des poursuites judiciaires à l'encontre des dirigeants iraniens devant un tribunal international ».