Les épouses-enfants
Les victimes innocentes des lois misogynes du régime iranien sont les petites filles qui, en plus de toutes les pressions qui leur sont imposées de manière générale, doivent également faire face à des problèmes liés aux mariages précoces. Cette question est d’autant plus inquiétante que même Mehrangiz Marvati, ancienne députée des mollahs a qualifié le mariage des enfants comme un génocide ou un massacre de filles.
Ce génocide a été rendu légal par le Conseil de discernement des intérêts de l’Etat en 2002 quand il a abaissé l’âge du mariage des filles à 13 ans. Pire, il a ajouté une autre phrase dans la modification de 2002 en déclarant : « Conformément à la demande du père ou du grand-père et de la décision du tribunal, les filles de moins de 13 ans peuvent être engagées pour de futurs mariages ». « Cette politique ouvrent la voie à l’exploitation des filles et à la violence contre les femmes ».
Seyed Amir Hossein Ghazizadeh Hachemi, député de Machad a dit que « le nombre de mariages précoces annoncées est de 40.000 cas entre mars 2013 et mars 2014 » (Agence de presse IRNA gérée par l’État – 6 août 2014), et Fahimeh Farahmandpour, le conseiller du Ministre de l’Intérieur dans les affaires concernant les femmes, a déclaré le 21 août 2014 : « le nombre de dépression chez les filles scolarisées est à la hausse ».
La situation des femmes
Les suicide chez les femmes, en plus des nombreux crimes d’honneur, est le résultat des lois misogynes du régime. De même les taux de mortalité des femmes, suite à des maladies incurables, se trouvent être directement lié à la politique inhumaine de ce régime.
Une femme kurde vivant dans la ville de Piranchahr nommée Nasrine Hosseinpour s’est suicidée par auto-immolation en raison de la précarité dans laquelle elle vivait, le 30 juillet 2014. Selon le quotidien officiel Asr-e Iran, le 20 août 2014, depuis fin mars, cette année, 27 888 personnes ont été diagnostiquées porteuse du SIDA en Iran, et 11,3 % sont des femmes.
Ce même jour, l’agence ISNA a indiqué que durant l’année dernière, neuf femmes ont perdu la vie dans la province du Lorestan, en accouchant. Aussi inquiétant est le rapport d’une mère qui a donné naissance à son enfant dans les toilettes d’un hôpital à proximité de la ville de Kouhdacht parce qu’elle n’avait pas été admise dans celui-ci.
Récemment, Shahindokht Mullavardi, un adjoint du cabinet de M. Rouhani a déclaré que le nombre de femmes célibataires en Iran est compris entre 2,5 et 3 millions. « Nous assistons à une pauvreté qui devient féminine et actuellement les femmes ont les revenus les plus faibles dans la région », a-t-elle dit.
L’actrice iranienne Soraya Hekmat, après 35 ans de métier, a été contrainte à vendre la totalité de ses biens à l’âge de 61 ans pour pouvoir envoyer ses deux filles à l’université. Elle a installé une tente au milieu de la rue parce qu’elle ne pouvait pas payer son hypothèque.
Ce sont ces mêmes rues sous l’autorité inhumaine des mollahs où, selon Javid Sobhani, membre de l’Association de soutien des droits des enfants en Iran, au moins 32 % des filles au collège et au lycée ont été victimes l’expérience de la pédophilie.