CSDHI – Arrêtée il y a peu pour sa défense des droits humains et des droits des femmes en Iran, la journaliste Narguesse Mohammadi subit de nombreuses pressions à la prison d’Evine.
S’étant rendue à de nombreuses reprises à l’infirmerie pour y prendre le traitement qu’elle suit depuis six ans pour une maladie grave qui l’affecte, elle a essuyé refus après refus. Or le jour de son arrestation à son domicile, le 5 mai, elle avait emmené tous ses médicaments avec elle.
Une méthode désormais bien connue de torture des prisonniers consiste à leur refuser le moindre soin. De nombreux détenus sont ainsi livrés à un véritable supplice, mourant à petits feux, dans des douleurs épouvantables, surtout les cancéreux.
Elle a été menacée d’une sentence sévère en raison de la campagne lancée pour sa libération. Narguesse Mohammadi a décidé de se battre en répliquant par une grève de la faim.
Ses jumeaux de 8 ans ont pu aller la voir le 17 mai, mais la dégradation de son état de santé les a beaucoup perturbés.