Le 29 janvier 2005, la Commission des droits d'enfants de l'ONU appelait le régime des mollahs à supprimer la peine capitale, l'amputation, la flagellation et la lapidation pour les condamnés ayant été mineurs au moment des faits. La commission exprimait également son inquiétude concernant la poursuite de l'exécution des enfants en Iran.
Les autorités de l'ONU ont affirmé que Iman Farrokhi, reconnu coupable du meurtre d'un membre des forces de sécurité de l'Etat alors qu'il n'avait que 17 ans a été pendu dans la prison notoire d'Evin le 20 janvier.
Cette instance de l'ONU a réitéré son inquiétude profonde sur le fait qu'en Iran, l'âge de la responsabilité légale était établi de 15 ans pour les garçons et de 9 ans pour les filles.
*Dans un communiqué daté du 1er février 2005, l'Amnesty International a appelé le régime des mollahs de mettre fin à sa duplicité dans le langage et la pratique sur l'exécution des enfants. Amnesty International soulignait que la Commission de l'ONU avait exprimé l'avis qu'il était temps pour mettre fin à l'exécution des enfants en Iran. Et qu'il était temps que toute acte de violence à l'encontre des enfants en Iran cesse.
*Enfants prisonniers dans des cellules humides
Selon les médias gouvernementaux, 228 enfants de moins de deux ans se trouvent dans les prisons de la République islamique. Actuellement, 18 enfants de moins de deux ans sont gardés dans les trois prisons Evin, Radjaïchahr et Varamine dans la province de Téhéran et 210 enfants de même âge dans tout le pays, dont la garde est confiée à leurs mères incarcérées pour des condamnations différentes. Dans certaines villes ou provinces, les enfants demeurent incarcérés à côté de leur mère des années après la fin de la période d'allaitement.
Un chercheur des problèmes de prisons rapporte : « Les enfants subissent l'absence des facilités ainsi que des restrictions ; ils sont privés de toute éducation particulière ; sont même privés de jouets, souffrent de la malnutrition et sont souvent physiquement très faible et manquent d'énergie. Ce chercheur rappelle : « Dans un des secteurs des prisonnières, l'humidité, son odeur particulière et l'espace très limité étaient révoltants. Trois mères et leurs trois enfants étaient forcés d'occuper une cellule de 6 m². »
– Selon la Radio B.B.C. le 14 février 2004 : « 171 bébés sont nés dans les prisons iraniennes au cours de l'année dernière ».